Des hommes de No Pity attaquent un poste de gendarmerie et décapitent 9 gendarmes

Le sous-lieutenant Pismo Richard et ses hommes ont été décapités

Wed, 8 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Il s'agit d'une œuvre des homme de l'autoproclamé général No Pity

• Ils ont attaqué un poste de gendarmerie à Njitapon

• 8 gendarmes et leur chef ont été décapités et brulés


La rédaction de CamerounWeb a appris que des combattants sécessionnistes dirigés par l'autoproclamé général "No Pity" ont attaqué le poste de la gendarmerie de Njitapon il y a quelques heures.

Selon nos confrères de Cameroon News Agency (CNA), les ambaboys ont attaqué les gendarmes par surprise, les ont décapités et brulé leur corps et le poste de la gendarmerie.

"Le poste de contrôle du sous-lieutenant Pismo Richard n'était pas dans la cible du commandant d'Ambazonia, No Pity. L'alerte lancée le 7 juin 2022 concernait des zones telles que Babessi, Sabga, Balikumbat, Bambalang, COCOMGEND, UHS et d'autres postes frontaliers", informe notre confrère.

"C'était incertain et les mesures n'ont pas été prises par Pismo Richard et ses hommes. Le CNA a appris que 9 membres des forces spéciales d'intervention de la gendarmerie ont été tués. Le poste de contrôle et les cadavres ont été incendiés, leurs têtes coupées et emportées", ajoute t-il.

Dans la nuit d'hier lundi 6 juin, des personnes armées ont fait incursion dans le village Koutoupit, une localité du Cameroun située dans la Région de l'Ouest, Département du Noun Arrondissement de Bangourainet. Ils y ont kidnappé une quinzaine de villageois, a appris camerounweb.com de course sécuritaire.

Selon nos informateurs, il était environ 21h lorsque les assaillants ont fait incursion à Koutoupit dans le Noun, un village limitrophe à Jakiri Jakiri située dans la région du Nord-Ouest et le département du Bui. À l'issue de leur attaque, ils ont emporté quelques vivres pour s'approvisionner et au passage Kidnappé 15 personnes puis ont pris une direction inconnues. À croire au Sous-préfet de Bangourain, 4 otages ont pu s'échapper des mains de leurs ravisseurs. Les forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations pour traquer ces assaillants. Même si jusqu'ici aucun groupe n'a revendiqué cet enlèvement, les séparatistes ambazoniens sont soupçonnés d'être à l'origine.

On se souvient, en décembre 2018, précisément à Bangourain, dans le Noun, des maisons ont été incendiées, des personnes enlevées et d’autres tuées par des rebelles du Bui voisin. S’en est suivi un exode sans précédent, au cours duquel on a vu des femmes allaitantes marcher plus de 50 km, sans affaires. A la recherche d’une nouvelle vie. La crise anglophone a en effet déplacé de nombreuses personnes.

Quelques heures avant que le village Koutoupit ne soit attaqué, une note de sécurité alertait sur une éventuelle attaque de No Pity à Banbalang dans la nuit de ce lundi ou très tôt ce mardi matin. Cette attaque devait avoir pour cible lea Brigade Territoriale de Babessi, de Banbalang, le poste de Sabga, de Balikumbat et certains postes et détachements frontaliers avec la Région de l'Ouest.

Source: www.camerounweb.com