Dans une publication, Aissatou Bouba Dalil dévoile que des gens ont menacé ses proches, après une publication qu'elle a faite pour "écorcher" la Première dame Chantal Biya.
Dans sa sortie, l'ancienne secrétaire nationale du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) explique qu'elle a vivement critiqué la présence de la Première dame à la cérémonie de remise du ballon d'or camerounais aux lauréats, alors qu'elle ne fait rien pour les prisonniers politiques du Cameroun et les victimes du drame de Mbankolo.
"À ceux qui dorment sur ma page et liront certainement ceci : j'ai fait mon choix et il n'engage que moi. Si vous avez des objections venez me voir directement et arrêtez d'aller embêter mes proches qui ne sont pas responsables de mes orientations politiques. Soutenir le parti au pouvoir n'a jamais été une affaire héréditaire pour moi et ce n'est pas à mon âge qu'on me l'imposera. Bizarrement, lorsqu'on enferme gratuitement des militants du MRC et qu'on assassine froidement la femme de l'un d'eux, cela ne vous arrache pas l'ombre d'une émotion, mais vous allez réveiller toute la République parce que j'ai osé écorcher de ma plume la femme du Dictateur Biya qui n'a jamais rien fait pour faire libérer les innocents qui dorment en prison depuis des années pour avoir juste marché, l'arbre de la paix à la main. Eux n'ont jamais tué ni agressé personne mais curieusement, ça ne vous dit rien".
"Paul Biya que vous, qui allez déranger les miens soutenez, a tout fait au MRC : vol d'élections, intimidations, enlèvements, emprisonnements, tortures, persécutions et j'en passe. Retenez donc UNE BONNE FOIS POUR TOUTES que j'ai fait mon choix et c'est le MRC. Je suis majeure et vaccinée, j'assume ce choix SEULE. Lisez donc et comprenez-le: si vous avez quelque chose à dire sur mon engagement politique, venez me le dire à moi et laissez mes proches tranquille.
Votre "on ne critique pas le pouvoir en place" là, c'est pour vous là bas. Paul Biya a déjà trop duré au pouvoir, il est temps qu'il aille se reposer ! En France où je vis, on ne me condamnera jamais pour l'avoir dit.
J'ai encore le droit de choisir avec qui je veux marcher !", ajoute t-elle.