Ils ont pris part le 9 février 2017 aux débats de la session plénière du Parlement de la jeunesse.
Venus de l’ensemble du territoire national, les 180 jeunes Députés qui ont pris part aux débats de la session plénière du Parlement jeunesse le 9 février 2017 ont exprimé le vœu de bénéficier du Gouvernement un financement pour leurs projets agricoles. Le Parlement jeunesse est en réalité «un cadre institutionnel de concertation entre les pouvoirs publics et la jeunesse camerounaise», précise le quotidien Le Jour dans son édition du 10 février 2017.
Se présentant comme de futurs entrepreneurs agropastoraux, les 180 Députés jeunes ont examiné sous un angle thématique «les opportunités et obstacles à l’insertion socioéconomique et professionnelle des jeunes dans le secteur agro-pastoral». Il en est donc qu’en dépit du grand potentiel d’accroissement de la productivité agricole, il y a des difficultés liées à l’insuffisance des services d’appui-conseil, un manque de financement, ce qui hypothèque la viabilisation des exploitations.
«Pour allier la parole à l’acte, les 180 jeunes Députés ont dans leurs résolutions, insisté sur la nécessité de désenclaver les bassins de production, de résoudre l’absence criarde de moyens financiers et techniques qui empêchent les élèves agropastoraux d’accroître une production suffisante. L’absence d’encadrement sur le terrain et l’insuffisante organisation de la commercialisation n’est pas en reste», écrit le quotidien.
Présent au palais de verre, l’Honorable Gaston Komba, président du réseau des parlementaires «Espérance jeunesse» pour la promotion des politiques et actions en faveur de la jeunesse, a demandé aux jeunes de se saisir de ce cadre pour bâtir leur avenir. «Vous ne recevrez pas ici un perdiem, pour ne pas dire l’argent dont quelques jours après vous n’en garderez aucun souvenir. Mais vous avez entre vos mains, le perdiem de votre vie», a-t-il dit.
Au cours des débats, les ministres de l’Agriculture, de la Jeunesse et des Enseignements secondaires ont pour leur part porté une emphase sur les problèmes liés entre autres à l’accès aux financements et au désenclavement des bassins de production, la périodicité du Parlement de la jeunesse et l’absence d’une stratégie nationale de communication.