Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
Réunis la semaine dernière par l'UNESCO, les élèves en vacances sont engagés à la préservation de la cohésion sociale.
« Nous voulons mettre nos vacances à profit en organisant des activités dans le sens de promouvoir la paix ». Cette affirmation de Nathanaël Para, jeune « ambassadeur de la paix » et élève au lycée bilingue de Mokolo, démontre à suffisance jusqu'où la jeunesse de la région de l'Extrême-Nord est engagée à faire rayonner la paix autour d'elle. Ces jeunes sont venus des départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari.
Il s'agit d'une cinquantaine de jeunes qui ont suivi un atelier dans le cadre du projet « réponse rapide pour le renforcement des capacités de résilience et la prévention des conflits à l'Extrême-Nord et l'Est du Cameroun » ; un projet soutenu financièrement par le gouvernement japonais et mis en œuvre conjointement par le PNUD, la FAO et l'UNESCO.
Le but de l'atelier, d'après Gilbert Tonye, point focal UNESCO, est de fournir à ces jeunes des outils qu'ils peuvent utiliser pour renforcer la paix autour d'eux. C'est la raison pour laquelle les animateurs des radios locales, les journalistes et les enseignants ont été associés aux travaux en tant que facilitateurs.
Pour Lamdo Abdouraman, enseignant d'histoire, le message passe plus facilement quand les jeunes communiquent entre eux, « ils se comprennent facilement, cet atout peut être mis à profit pour combattre les idées qui prônent la violence ». Dans les résolutions finales, un point met un accent particulier sur les activités dans les localités où on enregistre des déplacés qui ont fui les exactions de la secte terroriste Boko Haram, car plusieurs cas de rejet ont été enregistrés entre les élèves.
