Des kidnappeurs d’une jeune fille tabassés à mort dans le Noun

•Ils ont été battus à mort par les populations de MAKBA

•La scène s’est produite à MAKBA dans le département du Noun, région de L'Ouest

•Ils sont accusés d’avoir enlevé une fillette

La vindicte populaire continue de ses beaux jours au Cameroun. Trois présumés Kidnappeurs ont été battus à mort par les populations de MAKBA dans le département du Noun, région de L'ouest.

Leur colère s'explique après l'enlèvement d'une fillette qui se rendait dans le champ de sa grand-mère en compagnie de ses frères qui eux ont heureusement pu s'enfuir avant.

Malheureusement pour ces malfrats, ils ont très vite été reconnus par les enfants qui ont rapidement fait de signaler à leur entourage. Les agents de police présents sur les lieux ont eu du mal à contenir ces populations qui n'ont pas hésité à se jeter sauvagement sur ces ravisseurs d'un autre genre.

Il y a quelques mois, deux individus ont été copieusement tabassés au quartier Nkoabang plus précisément au lieu communément appelé entrée école aux environs de 15h par des moto-Taximen très enragés, qui étaient à leur trousse depuis le quartier Mvog-Mbi.

Les deux individus à bord d’une voiture de marque Nissan étaient accusés entre autres d'avoir roulé à tombeau ouvert et d'avoir heurté un moto-taximan. Ils étaient également suspectés d'être des voleurs de véhicules dans ce contexte d'insécurité.

Ils ont eu la vie sauve grâce à la police qui a intervenu pour les extirper des mains de la population en furie. Les deux individus ont été conduits au commissariat question de voir plus clair dans cette affaire.

Même scénario à Douala, le corps d’un individu non encore identifié avait été découvert devant une maison en chantier du côté de Village entrée lycée à Douala au lieudit « Montée Mbete » en allant au lycée de Nylon Ndogpassi.

L’homme en question avait été éliminé par une foule pour avoir volé trois sacs de ciment, des sources concordantes.

Notons que la justice populaire prend de l’ampleur ces derniers jours. L’on se souvient d’Achille Rigobert Mvogo, le jeune gendarme de 25 ans lynché à mort par la population à Buea pour avoir tiré sur une fillette de cinq ans qui a perdu la vie sur le champ.