Les attaques du gouvernement camerounais dans les zones anglophones notamment à Bekora-Ekondo Titi, Menka Pinyin et Muyenge étaient toutes en violation du droit international. Des groupes de défense des droits de l'homme ont estimé que l'armée francophone déployée dans le sud du Cameroun ciblait des civils ambazoniens innocents.
Depuis que la crise anglophone a commencé il y a deux ans, l'ONU n'a pris la peine de mener aucune enquête majeure. Des organisations internationales renommées telles que l'International Crisis Group et Amnesty International ont interrogé plusieurs habitants du sud du Cameroun qui sont victimes des frappes aériennes, d'artillerie et de mortiers.
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Des médias locaux du sud Cameroun ont signalé qu'il n'y avait pas de combattants séparatistes dans les environs de Bekora et Menka Pinyin au moment des attaques du gouvernement camerounais. Les appels de félins ont salué l'incendie des villes et des villages, y compris le massacre des civils du sud du Cameroun avec le gouvernement intérimaire de la République fédérale d'Ambazonia, déclarant que les actions du gouvernement français du Cameroun étaient des attaques sans discrimination qui constituaient des crimes de guerre.
Un haut personnage politique du Sud Cameroun, Hon. Paulinus Jua a récemment déclaré à la commission du bilinguisme et du multiculturalisme de Musonge que l'administration de Biya devrait admettre l'ampleur des dégâts et des crimes de guerre que ses soldats ont commis dans le sud du Cameroun et ouvrir la voie à une enquête publique indépendante.
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L'armée du gouvernement camerounais, a mis en œuvre une politique anti-scories contre ce qu'elle qualifie de cibles séparatistes et terroristes dans le sud du Cameroun. L'ambassadeur américain au Cameroun, Son Excellence Peter Barlerin, a accusé le régime de Biya, au pouvoir depuis 35 ans de cibler et de tuer des civils du sud du Cameroun.