Les fonds dérobés étaient dédiées au paiement des salaires des employés de la China international water electric corporation (CWE), constructeur du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.
Selon le journal Mutations qui relaie l’information dans son édition du jeudi 04 juin 2015, les trois militaires appartiennent au 11ème bataillon d’appui de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est qui abrite le projet.
Les mis en cause sont d’ores et déjà identifiés. Ce sont : le caporal-chef Raphael Tsala et les soldats de première classe Nkome Nkome et James Abah.
Ces hommes en tenue qui étaient affectés à la protection des responsables de la CWE sont activement recherchés.
Selon des sources relayées par le journal, les trois militaires armés de kalachnikov, ont tendu une embuscade au chinois, vers 16 heures mardi 2 juin, après le village de Mansa, situé à environ 35 kilomètres de la ville de Belabo. Après leur forfait, ils ont pris la fuite à bord d’un pick-up appartenant à l’entreprise CWE qui les transportait.
Pour l’heure, les suspects courent toujours. La battue opérée par une brigade de la police judiciaire de la région n’a permis que de retrouver le pick-up à l’aide duquel les braqueurs avaient pris la fuite.
Le véhicule a été retrouvé au quartier Nkolbikon de Bertoua, derrière le collège Djoufo. LA police a retrouvé à l’intérieur les trois armes des militaires, ainsi que leur paquetage et leur gilet pare-balles.
Deux jours après l’incident, les autorités sécuritaires n’ont encore fait aucune déclaration officielle à propos.