Des militaires détenus pour cambriolage à Yaoundé

Jail Steal Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Tue, 16 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Le journal Kalara rapporte que le vigile de cet établissement scolaire avoue sa participation dans le forfait et dénonce les policiers, gendarmes et militaires comme ses complices.

Dans son édition du 8 août dernier, le journal Kalara rapporte que des militaires et des policiers sont pointés du doigt dans une affaire de vol d’une cinquantaine d’ordinateurs au lycée bilingue de Mendong à Yaoundé. À en croire le journal, le vigile qui avoue son implication dans ledit vol cite par ailleurs les hommes en tenue comme ses complices. Ceux-ci aujourd’hui incarcérés à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé depuis 2012, réfutent en bloc ces accusations.

Mais que s’est-il réellement passé dans la nuit du 11 au 12 novembre 2012 au lycée bilingue de Mendong ? Le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi où l’affaire est en examen le 3 août dernier, a tenté de trouver la réponse à cette question.

«Dans cette histoire, l’établissement se plaint en effet du vol présumé d’une cinquantaine d’ordinateurs, des vidéos projeteurs, des imprimantes et d’autres effets scolaires dérobés dans ses locaux, et dont la valeur est estimée à 15 millions de francs CFA. Le forfait qualifié de détournement de deniers publics est ainsi mis à la charge de Jean Claude Mbami Ondoua, l’ex-vigile du lycée, Paul Désiré Amougou et Stephen Mbu, tous deux militaires, Jean Jacques Nga Nnanga, gendarme, Benjamin Essono, policier, et Grégoire Essomba, commerçant», précise Kalara.

Toutefois il est à noter que durant les enquêtes au Secrétariat d’État à la Défense (SED), et aussi devant le magistrat instructeur, «tous les accusés ont reconnu les faits», a fait savoir le représentant du Ministère public au Tribunal. Pourtant aujourd’hui seul le dénommé Mbani Ondoua a plaidé coupable. Au cours de sa comparution, il a essayé de s’expliquer. La prochaine audience est prévue pour le 19 août prochain. Les autres accusés y seront auditionnés.

Source: cameroon-info.net