Il y a une guerre interne qui fait actuellement rage au sein du Mouvement de la Renaissance du Cameroun. Cette guerre dont le nerf est une affaire d'argent à mobiliser dans les prochains jours, oppose certains militants du parti en Europe et au Cameroun, aux membres du Directoire.
D'un côté, il y a le groupe de Henri Djoko qui s'était déjà illustré dans le passé avec l'affaire de bug informatique qui a causé la disparition d'une importante somme d'argent dans l'affaire Survie Cameroun; et de l'autre, nous avons plusieurs membres di Comité directoire du MRC, dont Maurice Kamto, Aissabou Bouba Dalil et autres.
Le groupe de Djoko veut mobiliser des fonds pour les prisonniers du parti à travers une soirée caritative et le directoire du MRC a lancé un appel de fonds pour les caisses du parti politique. Les deux se passent pratiquement au même moment.
Aissatou Bouba Dalil qui est très active dans cette affaire de mobilisation de fonds et très engagé contre l'initiative de Djoko, fait une publication qui dit long sur cette guerre interne au sein du MRC.
"Il y a des gens avec qui il sera difficile de retravailler demain. Il ya des gens avec qui la réconciliation sera compliquée. J'ai bien peur qu'avec Henri Djoko, notre séparation soit durable !
Dans un groupe WhatsApp où je suis copieusement insultée depuis ce matin par des activistes et des militants du MRC, proches de Henri Djoko, j'apprends qu'en réalité, tout le travail de récolte des photos + les noms des prisonniers politiques que m'avait demandé avec insistance ce dernier, en me relançant même comme pour me montrer l'urgence du besoin, tout ce travail qui m'a pris quelques jours, pour lequel j'ai même sollicité Me Fabien Kengne, a tout simplement été ignoré et inexploité par le Comité d'organisation de cette fameuse soirée, puisqu'une de ses membres m'apprend aujourd'hui dans ce groupe WhatsApp, au milieu de tout le torrent de boue et de marécages déversé sur moi, qu'en fait, Henri Djoko leur a transmis des photos non identifiées, sans qu'ils sachent à qui appartenaient ces photos et donc, ils ont purement et simplement jeté tout ce travail à la poubelle, alors que, méthodique et minutieuse que je suis, j'ai bien pris le soin d'accompagner CHAQUE PHOTO du nom du prisonnier politique auquel elle correspondait. Chacune des photos était donc bien identifiée. Donc lui a enlevé les noms et a transmis uniquement les photos, comme pour donner l'impression d'un travail inachevé et mal fait. Dans quel but ? Je ne sais pas.
Voilà qui me conforte encore dans l'idée que Henri Djoko n'est vraiment pas sérieux. Vraiment ça ne vaut pas la peine, je suis écœurée. Vous vous donnez toute entière à quelqu'un qui en fait, n'en a rien à foutre de vous, et qui vous utilise pour ses petits intérêts, et pour le prestige que peut apporter votre attribution SN dans son projet de soirée qui a aujourd'hui, révélé toutes ses réelles intentions. Une telle hypocrisie me dépasse !
Ça m'apprendra à faire confiance au premier venu !"