Les militants du PCRN chassés par des policiers
D'après les témoignages d'un des cadres du PCRN proches du PCRN, ils avaient porté des habits à l'effigie du PCRN et étaient en train de manger de beignets bouillie haricots quand un groupe de policiers a débarqué.
Les policiers leur ont demandé de quitter les lieux. Ce qu'ils ont été obligés de faire. Julien Mendes raconte cette scène digne d'un film.
"Ce 20 mai 2024, après l'interdiction du PCRN de participer au défilé par le préfet du Wouri sous l'instruction du MINAT, mes camarades et moi avons voulu assisté au défilé comme simple spectateurs. Alors que nous étions entrain de prendre le petit déjeuner qui a nous été offert par les camarades de Douala 1er, loin de la place du défilé, nous avons été assailli par un groupe de force de l'ordre qui nous a indiqué d'avoir reçu les instructions de leur hiérarchie de nous faire partir de là où nous prenions notre petit déjeuner avant d'arriver au point de chute de défilé pour observer et admirer nos concitoyens qui défilaient", écrit ce collaborateur de Cabral Libii.
"Malgré que nous avons sollicité aux forces de nous laisser finir de prendre notre petit déjeuner qui était composé de beignets bouillie haricots, notre sollicitation n'a pas abouti, nous avons quitté les lieux d'aucuns avec leur beignets dans la bouche, d'autres avec leur bol de bouillie en main. C'est ainsi que sous haute instructions nous avons libérer le site. Ce que j'ai retenu est que désormais tant que Moulinex est au Minat, il devient interdit de prendre son petit déjeuner de beignets bouillie haricots à haricots à Douala le jour du défilé sinon on sera assailli par les forces de l'ordre. Je ne sais également si c'est nos beignets qui faisaient problème ou la tenue du parti qu'on arborait qui était le problème. Dans tous les cas personne ne sait pourquoi nous été interdit d'assister au défilé même en tant que spectateurs", ajoute t'il.
Cet évènement fait certainement parti des retombées du bras de fer entre Cabral Libii et l'un des fondateurs du PCRN, Robert Kona. Ce dernier accuse Cabral d'avoir pris son parti politique qu'il veut désormais reprendre. Kona a récemment même été reconnu par le ministères de l'Administration territoriale de Paul Atanga Nji comme le nouveau président du parti d'opposition.
