Des palmes académiques pour célébrer la Journée mondiale des enseignants

Teacherstrike1 Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration

Mon, 5 Oct 2015 Source: Cameroon-Tribune

Les premières seront attribéesu à certains d’entre eux lundi, à l’occasion de leur 21e Journée mondiale.

C’est sous une nouvelle ère que les milliers d’enseignants du primaire et du secondaire du Cameroun vont se joindre à la communauté internationale pour célébrer lundi la Journée mondiale à eux dédiée par les Nations unies. L’édition de cette année est placée sous le thème : « Un personnel enseignant fort pour des sociétés durables ».

Aussi, les premières palmes académiques vont-elles être attribuées aux plus méritants d’entre eux. Ce sera au palais polyvalent des Sports à Yaoundé. Du reste, dans les écoles primaires, lycées et collèges, les enseignants vont également rivaliser d’ingéniosité ce jour.

Entre tables-rondes et expositions des savoirs-faire, il sera question pour les uns et les autres, au-delà des festivités, de revoir leurs méthodes et attitudes dans les salles de classe afin de surmonter les défis à venir. « C’est normal parce que l’enseignant d’aujourd’hui n’a plus de personnalité.

Beaucoup se laissent aller en négligeant le côté vestimentaire. On constate aussi qu’ils sont nombreux à choisir ce métier non par vocation, mais par souci de se trouver un emploi et une garantie à la fonction publique », explique Michel Kouna, parent d’élèves.

Et un autre d’ajouter : « Je me souviens qu’à notre époque on devenait enseignant par passion et par amour. Et la parole de l’enseignant était considérée comme parole d’évangile par les élèves ». Une façon de montrer non seulement que les époques ont changé mais aussi qu’il y a enseignant et enseignant.

Il y a ceux qui se tuent à la tâche sans être récompensé et d’autres plus nombreux désertent les salles de classe tout en percevant des primes. « Nous saluons les décisions prises récemment et nous souhaitons que chacun puisse être traité en fonction de ses efforts », conclut Asta, enseignante.

Célébré dans un contexte particulier avec la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, les enseignants restent solidaires de la situation vécue par leurs collègues du septentrion.

« Nous sommes de tout cœur avec eux et nous les encourageons à continuer à dispenser le savoir dans leur lieu d’affectation car c’est aussi cela le sens du devoir. Le plus important, c’est de rester mentalement fort dans la tête », confie Roger Dieudonné Etsiké, directeur d’école publique à Nomayos.

Source: Cameroon-Tribune