Les sextapes du sous-préfet de Garoua, ceux de deux hauts gradés de la police camerounaise, celui d'un professeur d'université, celui de deux ministres au Tchad… sont le début d'une croisade organisée par un réseau bien huilé.
La réalité est que le réseaux dispose et diffuse au compte goutte, plusieurs sextapes d'autorités camerounaises qu'elle chante. Si ces dernières ne payent pas les montants demandés, le réseau publie les vidéo de ces autorités sans scrupule.
Selon le journal Mutations dans les kiosques ce 1er novembre, plusieurs puissants du régime Biya sont à la trappe de ce réseaux "sans scrupule".
Une vidéo qui a émergé le 24 octobre 2023 et qui montre un homme nu se livrant à des actes indécents devant la caméra de son téléphone, livrait une pratique de certaines autorités. Cette vidéo, qui prétend impliquer le sous-préfet Abena Jean Patrick, est en réalité le produit d'un cybercriminel agissant depuis le Bénin (+229). Selon la victime, ce criminel l'a harcelé en utilisant des méthodes de chantage financier pour le contraindre à signer une lettre de démission de son poste, sous prétexte d'une dénonciation de la politique gouvernementale actuelle.
Face à la détermination du sous-préfet de ne pas céder aux exigences du cybercriminel, ce dernier est allé jusqu'à lui proposer de rédiger lui-même sa lettre de démission et de la faire publier dans les médias et les réseaux sociaux. Une manœuvre impudique et ignoble qui vise à ternir l'image du sous-préfet et à entraver sa carrière professionnelle.
Monsieur Abena Jean Patrick tient à rassurer sa famille, sa hiérarchie, ses proches, ainsi que le grand public, de son attachement indéfectible aux valeurs morales et à son intégrité sans faille. Conscient des lois en vigueur au Cameroun relatives à la cybercriminalité, il a d'ores et déjà engagé des actions en collaboration avec l'ANTIC (Agence Nationale des Technologies de l'Information et de la Communication) et les autorités judiciaires compétentes pour poursuivre l'auteur de cet acte diffamatoire et infamant.
Cette mise au point du sous-préfet de Garoua-Boulaï dévoile une tentative de chantage pernicieuse visant à porter atteinte à son honneur et à sa carrière. Elle démontre également sa détermination à faire valoir ses droits conformément à la loi et à faire face à cette campagne de diffamation orchestrée à son encontre.