Du ciment, de mauvaise qualité, issu de la contrefaçon, vient d’être détruit à Douala, la métropole économique.
740 sacs de ciments, (37 tonnes), viennent d’être détruits à Douala. Le ciment détruit, était fabriqué dans un atelier situé à Bonaloka, un quartier populaire de Douala.
Le ciment apprend on, était obtenu après un mélange de sable, avec du ciment de mauvaise qualité, rendu inutilisable en raison des conditions de conservation. Ce ciment, acheté à vil prix, était écrasé.
Les fabricants de ce nouveau type de ciment, mettaient le mélange (poudre) obtenu, dans les sacs neufs, portant les noms des entreprises opérant dans le secteur de la cimenterie.
Ils étaient vendus sur le marché aux prix officiels applicables. Entre 4 600 FCFA et 4 700 FCFA dans 8 des 10 régions. Et, entre 6 000 ou 6 500 FCFA le sac, à l’Extrême-nord et au Nord.
Le pot aux roses a été découvert par les éléments de la deuxième région de gendarmerie de Douala, alertés par les populations. Le stock a été immédiatement détruit ce vendredi, mais rien ne dit qu’il n’existe pas d’autres usines de fabrication de faux ciment, dans un pays où les organes en charge de la vérification des produits et des marques, sont englués dans la corruption et la mal gouvernance.
Dans un ouvrage, intitulé « 50 questions pour comprendre », l’avocat camerounais, Christian Dudieu Djomga, explique d’ailleurs que la contrefaçontouche tous les produits importés et toutes les marques au Cameroun.