Jean Pierre Amougou Belinga
Jean Pierre Amougou Bélinga a depuis sa cellule à la prison de Kondengui, reçu la nouvelle de la mise en demeure adressée à sa société, Télésud Group Vision 4 SARL.
C'est un coup de massue pour Jean Pierre Amougou Belinga. Après l'annonce de la fermeture de sa société Télésud basée en France.
Après cette fermeture, alors que le camerounais magnat des médias, pensait tourner les pages de ce mauvais investissement, l'on apprend que la direction des impôts du Cameroun lui a adressé une mise en demeure lui exigeant de payer des impôt de 2 milliards de FCFA, d'impôts dans 8 jours, ou de voir plusieurs de ses biens meubles saisis par l'Etat.
La réponse d'Amougou Belinga
Amougou Belinga étant en prison, la lettre a été adressée au gérant de la société. Ce dernier après avoir certainement échangé avec l'agent envoyé par le receveur des Impôts, a refusé de décharger le document de mise en demeure valant commandement de payer.
La réponse de Jean Pierre Amougou Bélinga communiquée au gérant et transmis à la direction des Impôts, est que la société TéléSud "a fermée ses portes".
De cette réponse, il en découle clairement que Amougou Belinga ne compte pas fermer payer les impôts que lui réclame la DGI.
Cela veut dire que l'Etat procédera à la saisi des meubles de la société, contribuant ainsi à la descente au enfers de Amougou Belinga.
Selon Jeune Afrique, la décision de Jean-Pierre Amougou Belinga de fermer TéléSud a été motivée par la crise financière que rencontre la chaîne de télévision dédiée « aux pays du Sud ».
"Dernier signe de la tourmente que celle-ci traverse depuis plusieurs semaines, son siège vient d’être relocalisé à Saint-Cloud, une commune située à l’ouest de Paris. Ce déménagement, le troisième depuis que la chaîne a été rachetée par l’homme d’affaires en février 2020, intervient à la suite d’un litige lié à des retards de paiements qui opposait Amougou Belinga au propriétaire du bâtiment que Télésud occupait, en l’occurrence les bureaux de l’agence digitale Gaya, situés boulevard de Sébastopol, à Paris. Si la chaîne a réglé une partie de ses dettes – elle ne doit plus qu’une seule mensualité –, ce problème immobilier aura été celui de trop", précise Jeune Afrique.
