Après avoir commis des atrocités, des cadres de Boko Haram ont décidé de se rendre à l'armée camerounaise. Ils auraient avoué leurs crimes et se seraient mis à la disposition de la justice.
D'après le site chinois Xinhua qui donne l'information, ils sont au total (02) deux combattants de l'organisation terroriste à se rendre à la justice.
"des cadres de la secte islamiste Boko Haram, se sont rendus jeudi à l’armée dans la localité de Makary de la région camerounaise de l’Extrême-Nord, a appris vendredi Xinhua de source sécuritaire sur place jointe par téléphone", apprend on.
"Avec leurs armes, les deux repentis se sont présentés au poste militaire de cette zone située près de la frontière avec le Nigeria et doivent être remis aux services compétents en charge de la déradicalisation. Le Cameroun dispose en effet d’un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR), mis en place en fin novembre 2018 par décret du président Paul Biya, en charge de l’accueil et l’encadrement des ex-combattants du mouvement djihadiste, mais aussi des groupes armés des régions anglophones désireux de répondre, favorablement, à l’offre de paix du chef de l’Etat en déposant les armes", nous apprend également le site.
A début 2022, et selon un bilan établi par ladite structure, ses trois centres avaient déjà accueilli plus de 1.500 combattants issus des milices sécessionnistes anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de Boko Haram.