Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration
Placide Ekel et Rodrigue Metindi s’adonnaient au trafic de pointes d’ivoires, ils sont désormais en prison. En effet, La Nouvelle Expression (LNE) du 1er mars 2016 indique que les deux greffiers en service au Tribunal de grande instance de Yokadouma à l’Est du pays ont été interpellés par des gendarmes le 10 octobre 2014 à bord d’un véhicule et en possession de deux pointes d’ivoires alors qu’ils se rendaient à Yaoundé.
« Les deux hommes qui ont été interceptés au cours d’un voyage par des gendarmes en service, n’ont pas eu la chance d’acheminer leurs marchandises. Et traduit à la cour d’appel de Bertoua, ils seront condamnés, en dépit de l’appel interjeté par ces derniers », écrit le journal. Ils vont ainsi purger chacun une peine d’emprisonnement de 3 ans.
Placide Ekel et Rodrigue Metindi avaient profité de leur position pour se procurer les pointes d’ivoires. « D’après les informations recueillies, dans les cas de saisis de ces pointes d’ivoire, la loi exige que ces biens soient déposés comme pièces à conviction auprès des services des greffes des juridictions compétentes pour être produits comme preuve devant le juge au cours du procès. Ces produits en principe sont placés sous scellés jusqu'à ce qu’ils soient restitués au ministère des Forêts et de la Faune dépositaire des intérêts de l’Etat en la matière », ajoute notre confrère.
A en croire LNE, ces faits « viennent mettre à nu, les contours du trafic des pointes d’ivoires, pratique bien courue dans cette zone. Outre ce cas sus évoqué, le tribunal de grande instance de Yokadouma connaît en ce moment un important volume des cas de braconnage et de trafic d’ivoire qui sont enregistrés dans la région de l’Est Cameroun ».
