Deux orphelines retrouvent leur père

35232 Enfants Violes040515500 Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Fri, 28 Oct 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Mamoudou Aprao, commerçant à Douala est le géniteur des fillettes dont la mère est décédée dans l’accident de vendredi.

Elles  ont  désormais  une  identité. On sait que la plus jeune, âgée d’environ huit mois s’appelle  Ramatou tandis que sa sœur n’est autre que Safiatou,  à  qui  l’on  avait  fini  par donner le doux prénom de « Awa ». Rescapées de l’accident de train qui  a  vu  périr  leur  mère  vendredi dernier, elles ont été recueillies par le  ministre  des  Affaires  sociales Pauline Irène Nguéné et placées au Centre d’accueil des enfants en détresse (CAED) de Yaoundé, une structure  spécialisée  du  ministère  des Affaires sociales pour leur prise en charge.

Grâce aux images postées  sur les réseaux sociaux, comme on a pu l’apprendre hier soir chez nos confrères de la CRTV, leur père, Mamoudou Aprao, commerçant basé à Douala,  s’est  donc  lancé  à  la  recherche de ses deux filles, muni de photos  et  de  leurs  actes  de  naissance. Il a retrouvé ses deux enfants hier.  Il  reste  néanmoins  à  remplir les différentes formalités administratives  qui  vont  lui  permettre  de ramener définitivement ses enfants à la maison où elles vont retrouver leurs six autres frères et sœurs.

Autre  bonne  nouvelle  concernant ces enfants, leur pronostic vital n’est en aucun cas engagé. Confirmation en a été donnée hier en fin d’après-midi au Centre d’accueil des enfants en détresse de Yaoundé. La petite Ramatou est arrivée dans cet éta- blissement le 24 octobre.

Elle souffre d’un  traumatisme  physique  aujourd’hui maîtrisé, grâce aux soins assidus  de  la  Fondation  Chantal Biya  nous  a-t-on  appris.  Toujours selon les officiels du ministère des Affaires sociales, la seconde, arrivée mardi dernier dans cette structure d’accueil,  a  retrouvé  quelques  réflexes de socialisation, au contact des 37 enfants qu’abrite le Centre d’accueil  des  enfants  en  détresse et sous les soins de l’équipe que dirige Gisèle Metseband.  

Cette évolution comportementale, selon les spécialistes  de  la  psychologie  de l’enfant rencontrés au sein de cette structure, est de  bon augure pour le rétablissement total de celle que l’on  avait  finalement  baptisée  « Awa »

Source: cameroon-tribune.cm