Des éléments de l'armée camerounaise
Une opération de ratissage de l’armée et deux otages sur le carreau. Dans son numéro du 18 août 2016, L’Œil du sahel, très introduit en matière de sécurité, rapporte que les éléments du 33e Bataillon d’Infanterie Motorisée (BIM) menaient une opération de ratissage dans la nuit du 10 au 11 août 2016 lorsqu’ils sont tombés sur des preneurs d’otages.
Au nombre de huit et armés de Kalachnikovs, ils ont fait irruption à Less-Maar, petite bourgade située dans l’Arrondissement de Martap, Département de la Vina. Selon les informations du journal, ils ont enlevé «les nommés Halilou, 20 ans, Bassirou, 13 ans, Djouharatou, 13 ans, Djouratou, 55 ans et Abdoulaye, 20 ans, sont pris en otage et conduits dans la localité de Ngat, sise dans l’arrondissement de Tibati».
Au cours de cette opération de fouille des éléments du BIM, commence alors un échange de tirs avec les présumés ravisseurs. «L’otage nommé Halilou est libéré dans la foulée. Toutefois, les preneurs d’otages parviennent à égorger les jeunes Bassirou et Djouharatou, tous âgés de 13 ans», renseigne notre confrère.
Les deux autres otages avaient réussi à recouvrer leur liberté avant l’opération de l’armée, informe encore le bihebdomadaire. «Il s’agit de la nommée Djouratou, 55 ans, qui avait été abandonnée en chemin par ses bourreaux le jour même de l’enlèvement à cause des signes de fatigue qu’elle présentait. Le second otage, Abdoulaye, 20 ans, a quant à lui détourné l’attention de ses ravisseurs le 9 août 2016 et a pu regagner son domicile».
A ce jour, les forces de défense n’ont pas encore réussi à mettre la main sur la bande toujours en fuite. Mais des opérations de ratissage se poursuivent dans tout le département du Djerem afin de les neutraliser.
