Deux responsables départementaux installés

Wed, 12 Aug 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Il s’appelle Serge Alain Lonang Tchatchouang et c’est le nouveau délégué départemental du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire. Elle, c’est Laurentine Michel Omgba épse Sida, désormais contrôleur des Finances pour le Wouri.

Tous les deux ont été installés dans leurs fonctions le 7 août 2015 par le préfet de cette circonscription administrative, Naseri Paul Bea. Qui, après une brève biographie des deux responsables, est notamment revenu sur leurs missions.

D’abord Serge Alain Lonang Tchatchouang. L’ingénieur statisticien économiste est diplômé de l’Institut sous-régional de statistiques et d’économie appliquée (Issea) de Yaoundé. Âgé de 33 ans, il était avant sa nomination Chargé d’études assistant n°1 à la cellule des Analyses conjoncturelles du Minepat, poste qu’il occupait depuis 2009.

Sous sa nouvelle casquette, en tant que relais dans la mise en œuvre de la politique économique de l’Etat, il devra entre autres promouvoir les investissements publics dans le département, gérer le Bip, coordonner la mise en œuvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi et la Vision 2035, réaliser des études prospectives pour le développement du département à moyen et long termes.

Quant à Laurentine Michel Omgba épse Sida, l’inspecteur des régies financières du Trésor a obtenu son diplôme à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Née le 28 février 1974, elle entre à la Fonction publique le 6 janvier 2003 et occupe divers postes à travers le pays. Jusqu’à sa récente nomination, elle était chef service du Compte de gestion à la Trésorerie générale de Douala.

Parmi les responsabilités qui sont à présent les siennes, on peut retenir qu’elle devra coordonner les contrôles des finances des arrondissements du Wouri, bien tenir les fichiers d’information budgétaire, suivre la bonne consommation des crédits alloués aux différents services.

Le préfet en a profité pour leur rappeler la raison d’être du service public : rendre un service de qualité aux usagers. Revenant aussi sur les principes de base qui gouvernent l’administration camerounaise, notamment le respect de la hiérarchie, la gratuité des services, la présence effective au poste, l’obligation de résultats en fonction des moyens disponibles. A éviter : la corruption, le sectarisme et l’inertie.

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