Dialogue interreligieux: le Cameroun est un exemple -René Sadi

Selon le membre du Gouvernement, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux sont des valeurs vécues au quotidien sur le triangle national.

Représentant du Chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée plénière de la Conférence des évêques d’Afrique Centrale le lundi 10 juillet 2017, le Ministre de l’administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi a présenté l’œcuménisme et le dialogue interreligieux comme « des facteurs essentiels de la pacification des corps et des esprits, de la relativisation des différences voire de leur sublimation. Des facteurs susceptibles d’aider à résister à la violence et à retrouver ce qui constitue notre commune humanité », a-t-il indiqué dans son allocution de circonstance.

Le patron de l’administration territoriale et de la Décentralisation a surtout rassuré les évêques de la sous-région quant à l’existence d’un véritable dialogue interreligieux au Cameroun. « Au Cameroun, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux sont vécus au quotidien.

Non seulement sur le plan intellectuel mais aussi dans les rapports interpersonnels ou intercommunautaires. Dans le respect mutuel, dans l’acceptation réciproque des altérités culturelles dans une réelle harmonie, notamment lors d’évènements divers contribuant ainsi à la structuration de l’identité camerounaise sur la base d’un socle de valeurs partagées et autour de notre riche diversité pour assurer l’unité, la paix et la stabilité qui sont et demeurent nos acquis les plus précieux », a-t-il assuré.

Cette rencontre des évêques qui a pour thème : « Œcuménisme et dialogue interreligieux en Afrique Centrale » était à son troisième jour ce mercredi 12 juillet 2017. Principal orateur du jour, le recteur de l’Université catholique d’Afrique Centrale, le père Richard Filakota qui a axé sa communication sur le dialogue entre l’église catholique et les différents courants islamiques de la Sous-région.

Cette assemblée qui réunit les évêques venus de tous les coins de la sous-région Afrique Centrale se tient dans un contexte particulier marqué par l'insécurité et les tensions sociales qui rythment le quotidien de plusieurs pays de cette partie du continent. On peut entre autres citer: les tensions observées dans les régions anglophones du Cameroun, la guerre contre Boko Haram au Cameroun et au Tchad, la guerre civile et les conflits religieux en République centrafricaine. La rencontre s’achève le dimanche 16 juillet 2017.