Le rêve le plus cher du professeur Maurice Kamto du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) est d'accéder au pouvoir au Cameroun. En d'autres termes, d'accéder au pouvoir, après une "alternance pacifique" au sommet de l'Etat.
Depuis 2018, le professeur Maurice Kamto est à la tête du MRC. Il a déjà défendu les couleurs du parti politique lors de l'élection présidentielle qui a eu lie la même année.
En 2025, il y aura une autre élection présidentielle. Kamto a déjà annoncé qu'il sera candidat. Mais il semble qu'il n'y aura de primaires au sein du parti, afin de déterminer qui doit porter les couleurs du MRC, même s'il y a eu des élections au sein du parti, afin de déterminer les responsables.
D'après un membre du directoire du parti MRC, il n'y a pas une volonté du président du parti d'organiser une élection pour désigner qui doit diriger le parti et qui présenter à l'élection de 2025.
Pourquoi vouloir une alternance au sommet de l'Etat, si on n'est pas soi même prêt à laisser la chance à quelqu'un d'autre de diriger le MRC ou d'être candidat en 2025? Peut-on être tenté de résumer cette sortie de Armand Noutack II, membre du directoire du MRC.
"Le MRC dans son AMBITIEUX programme politique prévoit de ramener le mandat présidentiel de 7 à 5 ans et de le limiter au maximum à 2 pour chaque citoyen qui accède au pouvoir. En clair un président ne devrait plus faire plus de 10 ans au pouvoir. Si seulement au sein des partis politiques au Cameroun on pouvait appliquer cette mesure ô combien salutaire pour la démocratie ?
La Bonne charité commence…", écrit Armand Noutack II.