En déposant lui aussi sa candidature pour la présidentielle de 2025, alors qu'il y a longtemps, il n'est plus président du Manidem, Dieudonné Yegba a détruit le destin de Maurice Kamto, même s'il n 'est pas encore trop tard.
Accusé d'être manipulé par le pouvoir, le Mbog Mbog et homme politique a saisi le Conseil constitutionnel afin de continuer son œuvre de nuisance et il avance des arguments.
«Monsieur le Président du Conseil constitutionnel,
Honorables Membres dudit Conseil,
Qu’en date du 21 juillet 2025, le requérant a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle devant se tenir le 12 octobre 2025 ;
Que pour ce faire, le requérant s’est scrupuleusement et en tous points, conformé aux dispositions de l'article 122 de la loi portant code électoral, notamment en joignant à sa déclaration de candidature, toutes les pièces requises comme prévues par la susdite loi ;
Que sieur YEBGA Dieudonné a été investi par le parti politique (MOUVEMENT AFRICAIN POUR LA NOUVELLE INDEPENDANCE ET LA DEMOCRATIE –MANIDEM) se conformant ainsi aux dispositions de l'article 121 alinéa 1 de la loi 2012/001 du 15 avril 2012 portant code électoral modifié et complété par la loi n° 2012/17 du 21 décembre 2017;
Que contre toute attente,
Lorsque la liste des candidats à l’élection du Président de la République a été publiée ce jour même, le 26 juillet 2025, le nom du sieur YEBGA Dieudonné n’y figure point comme candidat à ladite élection ;
Que par correspondance référencée N°000547/ELECAM/DGE du même 26 juillet 2025 signée de Monsieur le Directeur Général d’ELECAM et, à lui notifiée le même jour, le requérant a pu prendre connaissance de la résolution N° 2025/013/R/ELECAM/CE portant rejet de sa candidature, et indiquant comme motif
Lapidaire : ‘’Pluralité d’investitures par le MANIDEM’’ toutes choses qui laissent à penser que le MANIDEM aurait régulièrement investi une autre candidature pour la même élection du 12 octobre 2025, que celle de YEBGA Dieudonné.
Toute chose qui, passée au crible de la loi et des statuts et autres textes de son parti ne résistent point à une analyse juridique quelconque.»