Surtout s’il vient à apprendre ce qui suit. C’est pourquoi un appel pressant est lancé au journaliste Bruno Bidjang de Vision 4, chaîne de télévision dont Dieudonné Essomba est très proche, de ne pas donner des raisons à l’économiste de vouloir présider le Cameroun.
L’activiste Shance Lion a écrit sur les réseaux sociaux que « l'économiste Javier Milei (53 ans) élu nouveau président d'Argentine ». Or, Dieudonné Essomba est également un économiste. Et il aime aussi se mêler de la politique, de la gestion du pays.
« Bruno Bidjang pardon ne montre pas la publication ci à Dieudonné Essomba, ça peut lui donner des idées un genre. Javier Milei connait une forte médiatisation en Argentine surtout à partir de 2014, étant fréquemment invité dans des émissions de télévision et de radio pour livrer ses analyses économiques sous le prisme de l'école autrichienne, qui rejette l'intervention de l'État », poursuit la source.
Selon le cabinet de conseil "Ejes de Communicación", « pour l'année 2018, il était l'économiste le plus invité par les chaînes argentines. En 2019, le magazine Noticias le classe parmi les personnes les plus influentes d'Argentine. Il se distingue par sa façon souvent agressive de débattre et son usage récurrent de mots grossiers, conduisant à plusieurs polémiques. Le 25 août 2021, il a insulté le chef du gouvernement de la ville de Buenos Aires, le libéral Horacio Rodríguez Larreta, le traitant de "putain de gauchiste", de "merde chauve" et affirmant qu'il pourrait l'écraser. Il s'est justifié en déclarant qu'Horacio Rodríguez Larreta utilisait "des fonds publics pour persécuter les opposants" ». C’est tout Dieudonné Essomba.
Politiquement, écrit Shance Lion, « il est classé à l'extrême droite et décrit comme libertarien de droite. Plusieurs de ses positions suscitent la controverse, comme sa totale opposition à l'avortement, son rejet d'une éducation sexuelle dans les écoles, son soutien au libre port d'armes et à la libéralisation des drogues, sa promotion de la théorie du marxisme culturel et son déni du réchauffement climatique ».
Mais encore, « dans le domaine économique, Milei se reconnaît comme anarcho-capitaliste et défend un programme inspiré de l'école autrichienne, qui vise à drastiquement diminuer le poids de l'État : il souhaite ainsi : supprimer la banque centrale argentine, remplacer le peso argentin par le dollar américain, supprimer les aides sociales, limiter le nombre de ministres aux fonctions régaliennes, réduire les dépenses publiques de 29 à 14 % du PIB. Chef de La Libertad Avanza, un parti libertarien qu'il a créé en 2021, il est également député de la Nation argentine depuis les élections législatives argentines de 2021 ».
Alors, Dieudonné Essomba peut-il en faire autant dans son pays ? On en est encore loin.