Les influenceurs camerounais sont possédés.
48 heures après la grande croisade de Chris Ndikumana au stade de Japoma à Daoula, l’évènement continue par susciter des commentaires. Après les journalistes et influenceurs, c’est le tour des pasteurs de donner leur opinion sur ce qui fut l’évènement du week-end au Cameroun. Le pasteur Dieunedort Kamdem fait partie des hommes de Dieu qui remplissait des stades au Cameroun.
Eclaboussé par de nombreux scandales financiers, il se soustrait de la justice de son pays en déposant sa valise en Côte d’Ivoire où il poursuit son ministère. Pour celui-ci les critiques formulées contre Chris Ndikumana sont infondées.
« Les influenceurs camerounais sont possédés. Ça donne une preuve que les gars ont cité des pactes avec Satan. Il n'est pas venu prendre de l'argent, vendre l'eau, l'huile, le sel... Non. Il est venu parler de Jésus. Il ne vous a rien demandé. (...) Je m'adresse à tous les influenceurs. C'est comme ça que vous allez finir mal. On se rend compte qu'en fait, ce n'est pas un homme qui vous énerve mais c'est Dieu qui vous énerve. », commente Kamdem.
En effet certains Camerounais reprochent à Chris Ndikumana d’avoir paralysé les activités dans la ville de Douala durant le week-end. D’autres encore estiment que cette forte mobilisation est la preuve que la pauvreté financière et spirituelle des Camerounais.
« Aucun salut, aucune richesse, aucun voyage au Canada ne viendra grâce à une séance d'adoration en plein air. En tant que président, légitime ou non, Paul Biya est celui qui dispose des moyens et de la logistique d'État pour vous développer une infrastructure sociale et économique en conformité avec le XXIe siècle. C'est à son gouvernement que le contribuable (c'est-à-dire vous) verse l'argent des impôts. C'est dans les caisses que gèrent ses ministres que vous déposez chaque mois les fonds nécessaires à la construction des ponts, des hôpitaux, des échangeurs, des autoroutes, des écoles et des centres de recherche censés transformer votre avenir et celui de vos enfants. », a écrit Wilfried Ekanga.
