École nationale d'administration et de la magistrature – Enam
L'École nationale d'administration et de la magistrature (Enam) passe un sale moment avec des hauts responsables qui sont accusés de mal gérer l’institution. Un problème de salaires non payés revient avec beaucoup plus d’insistance ces derniers jours, ce qui pourrait amener le chef de l’Etat Paul Biya à prendre une décision drastique.
Le lanceur d’alertes et journaliste politique en exil Boris Bertolt a partagé une information capitale avec l’opinion publique nationale et internationale : « L’info en continue. L'École nationale d'administration et de la magistrature (Enam) est en faillite. Le personnel a plus de trois (03) mois d’arriérés de salaires. Déficit de près de 04 milliards de francs CFA ».
La source enchaîne que « Bertrand Pierre Soumbou Angoula est le directeur général qui aura réussi l’exploit de mettre l’Enam en faillite ».
Selon ses explications, « le personnel accumule actuellement plus de 03 mois d’arriérés de salaires. Les prestataires ne sont pas payés. Le déficit est évalué à près de 04 milliards de francs CFA. La situation est plus que catastrophique ».
« Né le 20 octobre 1986, au moment de sa nomination à la tête de l’Enam en 2018, Soumbou Angoula avait trente-deux (32) ans », se rappelle Boris Bertolt.
C’est une situation qui jette de la honte sur cette fameuse école dont les concours de recrutement sont très attendus par les citoyens. Il y a de quoi trouver rapidement une solution et cela incombe aux gouvernants.
L'École nationale d'administration et de la magistrature (Enam) du Cameroun, créée à Yaoundé en 1959, est une grande école de l'enseignement supérieur ayant pour mission principale la formation et le perfectionnement des hauts fonctionnaires du gouvernement.
Il s'agit d'un établissement public doté d'une personnalité publique et d'une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle technique du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Le nom d'origine à la création est l’École camerounaise d'administration (ECA). Cette école constitue le principal creuset des administrateurs de la fonction publique camerounaise depuis l'indépendance du Cameroun en date du 1er mai 1960.
