Diocèse d’Obala: l’évêque plus commerçant que serviteur de Dieu

DIOCÈSE OBALA Evêque Commerçant Sosthène Bayemi est entré dans le commerce à travers une boutique de vente de porcs

Tue, 26 Jun 2018 Source: camer.be

Après avoir bradé beaucoup de terrain aux populations pour ses exploitations agricoles, Sosthène Bayemi est entré dans le commerce à travers une boutique de vente de porcs située en face de la place des fêtes d’Obala.

C’est une boutique moderne baptisée « charcuterie ». Elle est spécialisée dans la vente des porcs sous diverses formes : porc entier ou en morceaux. On y trouve aussi des autres formes dérivées de cet animal, notamment les saucissons, le Pathé et autres. A l’occasion de l’inauguration de cette boutique vue d’un autre genre dans la ville, une grande campagne à renfort de publicité avait été faite par les services de la cathédrale d’Obala, à travers une voiture émettrice qui amplifiât le message dans les coins et recoins de la ville. Les populations racontent même que pour les problèmes spirituels, la cathédrale n’a jamais fait une telle publicité.

La dérive d’un homme de Dieu

La Bible dit dans 1 Jean au chapitre 2, dans les versets 15 à 17 ; « n’aimez pas le monde… la convoitise des yeux et l’orgueil des richesses sont du monde…celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ». A la lumière de ce passage, plus besoin d’être prélat, clergé, séminariste, apôtre, pasteur, évêque, archevêque ou même un pape pour comprendre que, l’homme à la soutane à la tête du diocèse d’Obala, est dans l’erreur.

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Selon la volonté de Dieu, ses serviteurs sont supposés « détester » et « fuir » le monde quoi que vivant dans le monde, « car, ils ne sont pas dans le monde, mais du monde » tel que le Seigneur l’a expliqué dans sa prière qui marquait la fin de son ministère terrestre. Et il avait ajouté « Père, je ne prie pas pour ceux qui sont dans la monde, mais plutôt du monde Car, ceux qui sont dans le monde ne t’ont pas reconnu mais ceux qui sont du monde t’ont accepté, ils font ta volonté et c’est pour eux que je prie camer.be». Comment donc de votre avis vous-mêmes, un serviteur de Dieu peut aimer le monde comme l’évêque d’Obala jusqu’à faire de sa la course à l’argent ?

Or dans le diocèse d’Obala, les problèmes ne manquent pas. C’est que le berger est plus préoccupé par ses envies poussées aux gains matériels et financiers que de se préoccuper du salut des brebis. La galère, la misère et bien d’autres maux continuent de ronger les brebis alors que lui, il nagerait dans la fortune.

Tout le monde connait comment ce prélat a investi dans l’agriculture et dont les récoltes profitent à lui seul (et sa famille). On se rappelle qu’à un passé très récent, les populations criaient en pleurant devant ce qu’elles avaient qualifié de « campagne d’’escroquerie et de braderie de leurs terres », orchestrée par cet évêque. Sous un autre plan, on parlerait même aussi d’exploitation de certaines âmes par l’évêque, car dans ce diocèse, plusieurs personnes sont recrutées pour travailler dans les champs d’ananas, des palmeraies et champs de maïs de l’évêque avec de faibles salaires à la fin du mois.

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Au demeurant, l’évêque d’Obala apparait comme ces dirigeants dont parle la Bible dans Nombre, qui, au lieu de faire la volonté de Dieu pour le salut d’Israël telle que révélée à Moise par Dieu, avaient plutôt égaré le peuple. Et c’est bien dommages.

Source: camer.be