Les jeunes camerounais sont de moins en moins attentifs aux discours du chef de l’Etat, à moins que cette fois-ci, le Président de la république donne des réponses sur la problématique suivante: Comment préparer sa retraite quand on passé 30 ans de sa vie au chômage. Si l’on en croit les lignes du quotidien Le Messager du mercredi 10 décembre 2016, les jeunes ont juste une vision ludique sur l’avenir. «Paul Biya en tout cas, pourrait leur parler de son 84è anniversaire le 16 février 2016, soit deux jours après la fête de la jeunesse, un anniversaire appuyé par la Saint Valentin du 14 février pour magnifier l’amour», lit-on.
Pour le journal, les discours du chef de l’Etat sont devenus de traditionnels monologues au fil des ans. Car ils se sont bien rendus compte que les dirigeants d’aujourd’hui ont pris fonction à leur âge, sinon plus jeunes encore. «Ils étaient nombreux: Eteki Mboumoua, Ferdinand Oyono, Simon Achidi Achu, Etc. Et la liste est loin d’être exhaustive», lit-on. «Cette génération n’a pas souffert de transition. La lignée du Président Biya est montée aux affaires sans coup férir, reprenant au pied levé le flambeau pour faire avancer la barque camerounaise vers des rivages enchanteurs», nous livrent les colonnes du journal.
D’après Le Messager, «ceux qui ont précédé le président ont laissé un Cameroun prospère, préparé à résister aux coups de massues des crises économiques et financières et au boom démographique qui allait s’ensuivre ». En trente ans, tout est devenu plus difficile, plus compliqué, plus codé, inaccessible. La jeunesse espère que ce soit les dirigeants qui tirent des leçons de leurs erreurs, et qu’ils tirent leur révérence, pourquoi pas, pour raviver l’espoir de changement et de développement.