Pour le communicant du RDPC, André Luther Meka, le laisser-faire ou la tolérance administrative paralyse le pays.
« L’expression a fini par devenir consacré : La tolérance administrative. Une expression qui justifie la tolérance, l’anarchie pour négocier la paix, et le vivre ensemble. Elles coûtent franchement chères, la cohésion sociale et la démocratie. A leurs noms, les choses les plus intolérables dans une république passent comme une lettre à la poste. Un panorama des faits nous fait croire que certains camerounais sans discipline ont pris le Cameroun pour une pétaudière.
-Il a défrayé la chronique, un certain Nganang, égérie du mrc en 2018 insultant la première dame, théoricien du génocide Bulu, cet esprit malveillant avait fini par croire que le Cameroun est un dépotoir d’anarchistes. Il fut appréhendé par la police et libéré plus tard après une mobilisation du mrc et certainement au nom du pardon
– dans les champs de Njombé-penja, un ouvrier comme possédé insulte le gouvernement et le président de toutes les insanités intimes, il est interpellé et libéré quelques jour après au nom de la démocratie
– Mimi Mefo, la propagandiste des amba boys, a maintes fois fait des reportages tendancieux et suspects sur le sécessionnisme. Cette fiancée d’un amba boy est interpellée et relaxée plus tard pour l’apaisement des tensions politiques.
– Au plus fort de la période post élection présidentielle, un groupe de pression paramilitaire dénommé BAS( Brigade anti- sardinard) s’attaque à l’ambassade du Cameroun en France. Ces insurgés comme drogués s’emparent du bureau de l’ambassadeur, mettent tout à sac, démolissent les armoiries et collent des effigies de Kamto sur les murs de l’ambassade pendant qu’une vidéo montre un quidam entrain de “pisser” sur l’effigie officielle du président Biya. La suite est anecdotique. Après le refus du Mrc d’endosser le cambriolage, l’affaire reste pendante, les auteurs non identifiés jusqu’à date.
– Kamto et sa horde après l’annonce du concours d’être bulu programment le chassement ( une insurrection populaire programmée) en collaboration avec la diaspora qui voudrait profiter des marches pour installer le chao au Cameroun. La bande à Kamto est interpellée et libérée plus tard juste après le grand dialogue
– Calibri calibro, un activiste dégingandé, apostrophe le président Macron à un salon d’agriculture et charge le Cameroun” Monsieur Macron, monsieur Macron, Paul Biya tue les camerounais au Noso, un sanguinaire, une dictature…”. Malgré ce mensonge historique et cette accusation grave qui salit le Cameroun, Calibri calibro vaque à ses occupations sans anicroche.
Ces quelques faits les plus saillants et poignants ont creusé le nid de l’incivisme, du libertinage et de l’indiscipline. Les civils agressent les policiers sur les applaudissements nourris des spectateurs, les commerçants laissent les comptoirs au marché pour vendre sur la chaussée, les taxis accueillent cinq places au lieu de quatre recommandés et assurés, les journalistes et hommes politiques insultent le chef de l’État et son gouvernement, les camerounais tapis dans les réseaux sociaux pourrissent le vivre ensemble avec les termes tribalistes ” les bamilekons” les Betit”,” les paresseux” les travailleurs”. Il faut arrêter le massacre!!!!!. La déchéance sociale est à son comble. C’est le paroxysme du paradigme de l’anomie. Si l’Etat est faible nous perissons disait le philosophe Alain. L’Etat a-t-il sifllé la fin de la récréation avec la conférence de presse de M. Mafany Mussongue, M.René Sadi et Atanga Nji? La sortie d’un message porté du secrétaire d’État à la gendarmerie M. Galax Etoga qui demande désormais d’interpeller les auteurs des propos haineux et ceux qui incitent à la haine tribale va-t-elle dissuader les irredentistes? La seule façon de dissuader c’est agir. C’est dans l’effectivité du châtiment que la conscience opère un refoulement par peur de la punition.
Luther André Meka »