Djoum : Un infirmier "opère" l'amant de sa femme à coups de machette après les avoir pris en flagrant délit

Les ayant surpris en flagrant délit d'adultère, l'homme s'est servi non pas d'un bistouri mais d'une machette limée des deux côtés pour blesser grièvement son rival, qui n'a en la vie sauve que grâce aux cris stridents de son amante qui ont alerté les voisins.

La ville de Djoum célèbre pour son centre d'instruction des armées,son hôpital de district et surtout pour l'abondance du gibier qui s'y trouve, a vu arriver il n'y'a pas très longtemps, une équipe de jeunes techniciens spécialisés en travaux d'entretien routier et plus précisément en marquage de lignes blanches. « Là où la route passe le développement suit », a-t-on coutume de dire, et cette équipe a tout de suite été adoptée par les populations qui leur ont offert un toit et tout ce qui va avec. Le travail évoluant bien, et les jours passant, les techniciens se font déjà remarquer par leur penchant pour l'alcool et les jolies filles puisqu'ils disposent des espèces sonnantes et trébuchantes pour un séjour agréable dans cette localité de la région du Sud Cameroun.

Cependant l'un d'eux, notamment le chauffeur se démarque du lot en désertant le dortoir habituel à la faveur du domicile d'une ravissante femme aux formes généreuses et provocatrices. Ainsi tous les soirs après le travail, il ingurgitait en compagnie de sa bien-aimée quelques bières, avant de passer dans les bras l'un de l'autre une nuit voluptueuse et énamouée.

Cependant un énorme problème s'est posé, en effet la copine du chauffeur est en réalité une femme mariée dont l'époux officiait à l'hôpital de district de Dioum comme infirmier. Avant été affecté à Yaoundé en pleine année scolaire, il a demandé à madame et les enfants de rester sur place en attendant la fin des classes, le temps pour lui de leur trouver un logement décent en toute quiétude. Mais voici que madame lui a très vite trouvé un remplaçant de taille en la personne d'un garçon plus jeune et plus vigoureux. Informé par les villageois sur la situation matrimoniale de sa copine, le jeune homme va tout de suite se rétracter et se concentrer uniquement sur son travail. Mais la femme ira vers son amant pour lui faire comprendre qu'en réalité, les gars du village sont t jaloux de lui parce qu'elle a toujours repoussé leurs avances et a accepté les siennes. Elle a ensuite ajouté qu'elle et ses enfants avaient été abandonnés par son mari. Ayant entendu cela le jeune homme retourna chez la femme le soir. Un collègue de l'infirmier resté en fonction dans la ville n'appréciait pas du tout cette situa-t tion et s'était juré d'y mettre un terme, car disait-il « mon frère m'en voudra si je ne réagis pas ». Dans un premier temps il alla rencontrer le jeune chauffeur pour lui dire « laisse la femme d'autrui mon fils. », et le jeune homme de répondre « de quoi je me mêle le vieux, cette femme et moi nous nous aimons et je sais qu'elle n'est pas mariée ».

Avant raconté à leur les collègues de travail du jeune chauffeur, le vieil infirmier les supplia de demander à leur coéquipier de renoncer à cette relation. Ces derniers ne se firent pas prier de demander à leur pote de rebrousser chemin, mais ce dernier n'écouta personne.

La nouvelle arriva finalement à Yaoundé auprès de l'époux légitime de cette femme qui ne se fit pas prier pour rejoindre Dioum. Et dans la même soirée, le couple le plus contesté de la ville après avoir comme d'habitude ingurgité quelques bières, retourna au domicile de l'infirmier passer une nouvelle nuit torride qui en réalité sera la dernière pour les deux. Car, à peine s'étaient-ils livrés à leur passetemps favori que l'infirmier pénétra dans la chambre et armé d'une machette limée des deux côtés frappa à maintes reprises l'amant de sa femme, lui infligeant de graves et profondes blessures sur l'ensemble du corps. Les cris de détresse de la femme alertèrent les voisins qui pour éviter le pire au garnement le conduisent à l'hôpital. La femme, quant à elle devint la risée du village et partit en pleine nuit sans demander son reste. Triste fin pour une histoire qui aurait pu avec un peu de discernement être évitée à plusieurs reprises.