Un article circulant sur les réseaux sociaux a suscité de vives réactions concernant les relations entre Washington et Yaoundé, notamment au sujet de la crise anglophone. Cette spéculation autour d'une prétendue nomination de Lee Zeldin à l'EPA met en lumière les inquiétudes persistantes quant aux positions américaines sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Les analystes rappellent que Lee Zeldin, ancien parlementaire américain, s'est effectivement fait remarquer par ses prises de position en faveur des séparatistes anglophones durant son mandat au Congrès. "Nous devons reconnaître le droit des anglophones à décider de leur propre destin", avait-il déclaré lors d'une session parlementaire, suscitant l'émoi à Yaoundé.
"Les positions de Zeldin ne sont pas celles d'un simple observateur", note un analyste politique basé à Yaoundé. "Si des personnalités partageant ses vues gagnent en influence à Washington, le Cameroun devra peut-être repenser sa stratégie diplomatique pour éviter d'éventuelles sanctions économiques ou d'autres formes de pressions internationales."
Cette situation hypothétique soulève des questions sur l'avenir des relations entre les deux pays et la gestion de la crise anglophone. Les observateurs s'accordent sur la nécessité pour Yaoundé de maintenir un dialogue constructif avec Washington tout en préservant sa souveraineté nationale.
Pour rappel, la crise dans les régions anglophones du Cameroun reste un sujet de préoccupation pour la communauté internationale, qui appelle régulièrement à une résolution pacifique du conflit.