Dans un article Ivan KAMWA , révèle que la polémique autour de l'arrivée tardive d'André Onana à la CAN 2023 était infondée. Contrairement aux critiques publiques accusant le gardien d'arrogance et de manque de respect, un courrier prouve que la FECAFOOT avait autorisé son retard. L'auteur questionne le silence de la fédération face aux critiques, alors qu'elle aurait pu défendre son joueur. Ce mutisme est interprété comme potentiellement délibéré, suggérant une possible volonté de la FECAFOOT de ternir l'image d'Onana. L'article soulève des interrogations sur les motivations de la fédération et son attitude envers le joueur, invitant à une réflexion plus approfondie sur les enjeux sous-jacents.
LIONS INDOMPTABLES : VOICI LA PREUVE QUE LA FECAFOOT AVAIT BEL ET BIEN DONNÉ L'ACCORD A ANDRE ONANA DE REJOINDRE TARDIVEMENT LE GROUPE LORS DE LA DERNIERE CAN
La participation des lions à la dernière CAN en Côte d'Ivoire, avait été animée par une importante péripétie d'avant compétition, à savoir l'arrivée tardive d'André ONANA dans la tanière. Le portier de Manchester United avait rejoint le groupe le 15 janvier, jour même d'entrée en lice des lions dans la compétition face à la Guinée. Plusieurs voix s'étaient élevées à l'époque pour fustiger et jeter ONANA la vindicte populaire et au lynchage médiatique. Des tirs groupés savamment entretenus par le silence complice de Fecafoot - Officiel. Les uns lui prêtaient des intentions d'arrogance et de manque de respect vis-à-vis de l'équipe et de ses coéquipiers en sélection et d'autres lui prêtaient des velléités d'hostilité à la patrie et d'anti patriotisme. Le principal argument mis en avant à l'époque par les défendeurs de ces différents postulats, étant qu'André ONANA n'a reçu ni permission ni autorisation de personne pour rejoindre l'équipe seulement le 15 janvier, après le match disputé en championnat le 14 avec son club contre Tottenham. Mépris, arrogance, excès de zèle, folie de grandeurs, les qualificatifs dégradants de tout ordre avaient alors été utilisés à ce moment par cette caste de personnes à l'encontre du portier camerounais. Une posture qui a trouvé terrain très fertile dans l'imaginaire populaire, constituée de "naïfs" pour la plupart. Chose curieuse, même la fédération censée protéger ses joueurs n'a mot dit à l'époque pour défendre "son joueur". Or, on a la preuve aujourd'hui que la Fecafoot avait bel et bien avalisé le retard d'ONANA dans la tanière et lui en avait donné l'autorisation comme l'atteste le courrier ci-dessous envoyé par le secrétaire général fédération à son club Manchester United, via le directeur des opérations du football du club.
Il est donc clairement établi aujourd'hui que ce dont a été victime ONANA durant cette CAN ivoirienne, n'était purement et simplement qu'une cabale dénuée de tout fondement. La chose la plus intrigante et curieuse n'est même pas le vilipendage entretenu par ce groupuscule de personnes, mais plutôt le silence béat de la fédération. Comme le dit un fameux adage: qui ne dit mot consent. Le mutisme de la fédération sur cette affaire était clairement un signe d'approbation à tout ce qui était dit de dégradant sur son joueur. Comment comprendre donc qu'une fédération puisse abandonner ainsi son joueur à un lynchage groupé? Comment comprendre que la fédération n'ait mot dit sur cette arrivée tardive d'André ONANA alors qu'elle savait pertinemment qu'elle a elle-même écrit à son club pour lui en donner l'autorisation ? Ce silence lâche de la fédération ne dénote-t-il pas d'une volonté inavouée de la fédération de livrer "son joueur" au tribunal et à la sentence populaires ? Pourquoi "livrer son joueur" à la guillotine alors que la fédération détient l'élément de sa disculpabilité? Après le mensonge sur l'affaire du Qatar, voici nouveau mensonge qui vient d'être débusqué, avec pour dénominateur commun à chaque fois le mutisme de la fédération. Doit-on y comprendre que pour la fédération, André ONANA est l'homme à abattre et que tous les moyens sont bons pour le noircir aux yeux du peuple et le faire disparaitre des radars de l'équipe nationale du Cameroun ? Chacun pourra y aller de sa propre conclusion.
Ivan KAMWA
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