Pendant un mois, ils ont contribué à l'assainissement, la lutte contre le désordre urbain et la propreté dans la capitale économique.
Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD) a procédé à la clôture de la deuxième édition et au lancement de la troisième édition du programme Occupation-Jeunes au titre de l'année 2016. C'était à l'esplanade de l'hôtel de ville de Bonanjo le 11 avril 2016. Au terme de cette session, c'est pas moins de 470 jeunes qui ont été formés.
Pendant un mois, ils ont travaillé au sein de divers ateliers retenus par la CUD : propreté générale (curage des caniveaux, désherbage) et peinture et travaux en régie. De nombreux édifices ont été nettoyés, rafraîchis, les rigoles vidées et certaines artères de la ville aménagées.
Au cours de la cérémonie du 11 avril à l'hôtel de ville de Bonanjo, la CUD a félicité les efforts déployés durant ces 30 derniers jours par ces 470 jeunes. Fritz Ntonè Ntonè a dit être fier du travail abattu. « Vous êtes désormais des ambassadeurs de la propreté dans vos différents quartiers », a fait savoir le délégué du gouvernement auprès de la CUD.
En plus de la grande expérience qu'ils ont acquise, chaque jeune est sorti de cette formation avec 50 000 francs CFA et de nombreux cadeaux. Le rendez-vous est pris à la prochaine sortie avec les centaines de jeunes qui ont ce 11 avril fait leur rentrée.
Le délégué du gouvernement auprès de la CUD a encouragé le nouveau cru de la CUD. Cette année, le programme social va coûter à la CUD 150 millions de francs CFA. Cette formation est compartimentée en quatre ateliers : propreté générale, travaux en régie, adressage, identification des négligences urbaines. Il est question de rendre la
métropole propre en ce moment où Douala est dans une période de transition entre son ancien et son nouveau plan directeur, qui intègre la vision de développement de la ville fixée à l'horizon 2025.
En employant tous les mois, chômeurs, diplômés et enfants de la rue, le programme Occupations jeunes, mis sur pied en 2008, a pour but de lutter contre la pauvreté et le chômage au Cameroun. Le programme a déjà enregistré plus de 2 000 stagiaires depuis sa création.