Douala: Fritz Ntonè Ntonè sermonné par le ministre Mbwentchou

Fritz Ntone Ntone Critique Fritz Ntone Ntone peine toujours à faire l’unanimité à la tête de la Communauté Urbaine de Douala

Mon, 18 Dec 2017 Source: camer.be

Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a profité d’une tribune à lui offerte à l’occasion de l’Icassu2 pour tancer le Délègue du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala à qui il reproche d’octroyer des permis de construire contraires à toute logique d’urbanisation.

Jean Claude Mbwentchou en avait visiblement gros sur la patate. L’on s’attendait à une fin en roue libre de cette 2ème conférence internationale sur l’urbanisation durable au Canada, en Chine et en Afrique (Icassu2) qui a permis d’explorer des pistes pour financer des villes durables.

Mais le ministre a décidé d’y aller de son petit coup de gueule. Ce mercredi 13 décembre, lors d’une session organisée dans la salle tripartite du palais des congres, Jean Claude Mbwentchou s’en est d’abord pris à ces camerounais qui refusent de respecter les plans d’urbanisation.

« C’est une question de mentalité, a-t-il dit. Vous avez beau tracer des plans, les gens construisent où ils veulent ». « Récemment encore un Sénateur m’a dit avoir de la peine à entrer dans Yaoundé. Pourtant nous avons des voies de contournement mais les gens garent des deux côtés de la chaussée », s’est offusqué le ministre. Pour lui, des pics d’incivisme sont observés à Douala où des constructions anarchiques pullulent « avec des permis délivrés par le Délégué du gouvernement lui-même », s’est indigné Jean Claude Mbwentchou.

Une charge lourde portée à l’endroit du très médiatique Fritz Ntone Ntone qui peine toujours à faire l’unanimité à la tête de la Communauté Urbaine de Douala. Placé sous le thème « Développement urbain intelligent : des actions locales vers le global », la 2ème conférence internationale sur l’urbanisation durable au Canada, en Chine et en Afrique a enregistré la participation de 243 acteurs urbains répartis dans 15 ateliers et encadrés par 24 formateurs.

Source: camer.be