Le Manidem ( Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie) n'a pas pu écouler le stock d'exemplaires de son journal que ses responsables avaient entrepris dr distribuer au lieu dit "Rond point Deido" et alentour ce mercredi 17 février 2016. La faute aux forces de police constituées d'agents du commissariat du 9ème arrondissement et des Equipes spéciales d'intervention rapide(ESIR).
Disant exécuter des ordres le commissaire du 9e et ses collaborateurs ont interrompu la distribution de ce document peu après 12 heures 30 minutes. Soit une demi-heure après le début de cette opération dont le but était de rappeler la position du Manidem qui dit "non à une nouvelle candidature du chef de l'Etat" à l'occasion de l'élection présidentielle prévue en 2018 au Cameroun.
Les policiers sont d'abord intervenus près de l'entrée orientale du pont sur le Wouri. Ils ont arraché les "tracts" des mains de distributeurs dont l'ancien président du Manidem Anicet Ekane. Mais celui-ci n'a pas lâché prise. Il s'est de nouveau ravitaillé avant de recommencer à distribuer au niveau du poste de police le numéro 23 d "Obectif changement", le journal du Manidem. Là-bas aussi la police les a rejoints le président national du Manidem Dieudonné Yebga et lui.
La-bas et sur la montée de la Boulangerie Meno, les policiers ont arraché le journal aux passants et conducteurs de mototaxis. Il est arrivé que les militants politiques et les forces de sécurité parlementent. Sans que cela amène un quelconque changement dans la position des uns et des autres. Avant de quitter le Rond point Deido, le président du Manidem a annoncé que son parti poursuivra partout dans le pays l'action engagée á Douala.