La structure visitée hier par le Minefop, Zacharie Perevet pourrait accueillir ses premiers apprenants début 2016. 16 filières. Des équipements neufs et fonctionnels, comme ce moteur que le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Zacharie Perevet, a allumé et éteint. Des enseignants prêts à servir, comme Gisèle Sonfack, du département d’électrotechnique… C’est un Centre de formation professionnelle d’excellence (Cfpe) que le Minefop a visité hier, 25 novembre, à Douala.
La structure, un projet de 7 milliards, bâtie avec le soutien de la Corée du Sud, pourrait ouvrir ses portes « en début 2016 », accueillant quelque 660 apprenants, a confié Zacharie Perevet lors d’un échange avec la presse au terme de sa visite. C’était également le moment pour le ministre de remercier chaleureusement la partie coréenne, d’inviter les parents, mais aussi les chefs d’entreprise à envoyer enfants et employés apprendre ou se recycler à bonne école. Fabrication mécanique, peinture industrielle, menuiserie, plomberie, soudure, esthétique, etc. Autant de « filières utiles à l’économie », dira le Minefop, se félicitant que le centre offre une formation adaptée aux besoins de notre développement.
S’agissant des conditions d’accès, il est prévu un concours, et l’apprentissage au Cfpe « sera payant », a indiqué Zacharie Perevet. Une réunion du comité de pilotage du centre s’est tenue hier et la question de l’accès devait y être débattue. Le public devrait bientôt être édifié sur ce point. Autre point soulevé hier, notamment par la presse, celui de la maintenance des équipements. « C’est une grande préoccupation », a reconnu le Minefop. Le cahier de charges a prévu une formation spécifique des enseignants en Corée pour ce qui est de la maintenance. Mais pour le Minefop, tout le monde devra se sentir concerné par la préservation de « ce bijou ».