Les travaux de construction d’un 2è pont sur le Wouri et l’aménagement des voies d’accès rendent difficile la circulation en partance ou en provenance du Moungo, du sud-Ouest et de l’Ouest.
C’est un vrai cauchemar pour les usagers qui empruntent la sortie du pont sur le Wouri pour se rendre soit dans le Moungo, soit dans la région du Sud-ouest ou à l’Ouest. Aux heures de pointe, les longues de file de voiture s’étendent parfois sur plusieurs mètres.
La Nouvelle Expression (LNE) du 14 avril 2016 rappelle qu’«il y a deux mois, le préfet du département du Wouri, Naseri Paul Bea, avait instruit l’ouverture des routes de contournement autour de l’axe qui part du pont sur le Wouri à la sortie de l’arrondissement de Douala 4e, vers le Sud-ouest, le Moungo, l’Ouest et le Nord-ouest, afin de permette la fluidité de la circulation dans la partie ouest de la capitale économique du Cameroun ».
La mesure de l’autorité administrative faisait suite aux travaux de construction d’un 2è pont sur le Wouri et les travaux de la pénétrante ouest de Douala sur une distance de 8 km. Mais, regrette le quotidien privé, ces instructions ne sont pas appliquées.
« Conséquence, au fur et à mesure que le chantier avance, c’est presque la paralysie du trafic. Sortir de Bonaberi ou y accéder, donne toujours des frayeurs. Parfois plus de 5 h de temps à ronger son frein dans la voiture. Ceux qui quittent Douala ou veulent y rentrer par cette sortie Ouest, doivent s’armer de patience, parfois plus de 6h. Même les fameux ‘‘Benskin’’ à qui les taxis ont abandonné le transport sur cet axe, redoutent la traversée qu’ils taxent pourtant à prix d’or », décrit le journal.
Cette paralysie n’est pas sans conséquence. Lne mentionne à ce sujet que « Les victimes se comptent à la pelle : la zone industrielle de Bonabéri, le deuxième poumon de la capitale économique du Cameroun, les élèves, les centaines de milliers de travailleurs et de voyageurs qui doivent se mouvoir dans les deux sens, les malades graves à évacuer vers le centre-ville, même à bord des ambulances à la sirène assourdissante…Les cortèges des personnalités qui se font escorter par les motards sont aussi coincés des heures durant dans cette galère ».
Pour l’instant, les autorités de Douala et de la région du Littoral semblent dépassées par les évènements.