Douala : après le drame une nouvelle affaire déchire une famille

Image illustrative

Wed, 26 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

Ngassa Tchoutouo Donald, fils de feu Tchoutouo Emmanuel et petit-fils de feu Ngassa Paul, découvre en 2020 un litige foncier concernant les biens laissés par son grand-père. Après avoir enquêté, il constate que la quasi-totalité des biens a été frauduleusement vendue par des membres de sa famille. Avec son frère, ils entreprennent des démarches juridiques pour récupérer les biens légitimes. Cependant, une certaine Pounto Rebecca prétend être la fille légitime du grand-père, ce qui est contesté par des preuves. Malgré leurs efforts, Pounto Rebecca tente de vendre la maison familiale et menace les frères. Ces derniers déposent plainte contre elle et le chef de bloc complice. Malgré cela, la maison est en cours de destruction illégale. La procédure judiciaire est en cours, mais les frères sollicitent une intervention urgente pour arrêter les travaux illégaux et obtenir justice.



Je m'appelle Ngassa Tchoutouo Donald fils de feu Tchoutouo Emmanuel (décédé en 2007)et petit fils de feu Ngassa Paul dit "Tenke" ou encore "Foh Ngassa" . En 2020 notre nourrice, l'épouse de notre feu papa avec qui nous avions perdu le contact depuis le décès de celui-ci nous avait contactés pour nous informer que le papa avait un litige foncier avec les membres de sa famille paternelle. L'objet du conflit était les biens laissés par mon grand père le nommé Ngassa Paul, décédé en 1967. Il était Chef de la communauté Bangoua de Douala à cet époque.

Nous décidons, mon frère et moi, de nous enquérir de la situation et constatons que la quasi totalité des biens de notre grand père a été vendue frauduleusement par les membres de sa famille après le décès de notre père en 2007. Seules la maison familiale ou résidait le grand père feu Ngassa Paul au quartier New-Bell à Douala et la concession du village n'avaient pas été vendues.

Après l'obtention du jugement d'hérédité de notre feu père, nous avons entrepris en 2021 de nous présenter chez le chef de bloc de la gare bloc 3 à New-Bell, un certain Léonard. Celui-ci pendant notre rencontre nous avait expliqué que " notre grand père avait 2 femmes et 3 enfants, notre père était l'enfant de la 1er femme et la 2eme avait 2 enfants donc 1 garçon décédé sans enfant et une fille dénommé Pounto Rebecca ".

Après cette première rencontre nous avons sollicité une assise chez ce même Chef sollicitant la présence de cette Pounto Rebecca qui ne s'est jamais présentée.

Après avoir effectué des recherches, nous avons constaté que cette dernière n'était pas l'enfant légitime de notre grand père feu Ngassa Paul parce-que sa carte nationale d'identité ne porte pas son nom. Par contre, il figure bien sur l'acte de naissance.

En septembre 2022 nous avons été informés d'une intention de vente de la maison familiale par dame Pounto Rebecca en compagnie du chef de Bloc Mr Léonard, brandissant un conseil de famille datant de 1969. Ce conseil de famille n'a aucune base légale.

Pendant plus de 15 ans dame Pounto Rebecca a installé des commerçants sur la cour de la maison familiale qui se trouve dans le marché et perçoit des loyers de 120.000 Fcfa chaque mois laissant la maison dans un état de délabrement avancé.

Mis au courant de son intention, nous avons érigé une plaque où il était écrit " MAISON FAMILIALE PAS À VENDRE SOUS PEINE DE POURSUIT E JUDICIAIRE" 2h après la pause de la plaque, Pounto Rebecca en compagnie de ses enfants ont détruit ladite plaque tout en nous menaçant de mort.

Nous avons immédiatement rédigé une DEMANDE D'INTERVENTION POUR INTERDIRE TOUTE TRANSACTION SUR LA PARCELLE DE TERRAIN SIS A LA GARE DE NEW BELL (camp maïs). Nous avons une décharge de le Sous-préfet de Douala 2eme à qui nous avons présenté le document du terrain en question authentifié par le Sous-préfet lors de la 1ère confrontation.

Nous avons déposé plainte contre Mme Pounto Rebecca et le chef de Bloc qui a pris faiT et cause pour celle-ci. Nous subissons des menaces sous condition et atteinte à nos droits et intérêts à la légion de gendarmerie de Bonanjo où nous avons tous été auditionnés. La procédure se trouvant à peine au parquet , grande a été notre surprise de constater qu'une barrière provisoire a été érigée autour de notre maison familiale en toute illégalité depuis le lundi 10 avril 2022. La maison familiale est entrain d'être détruite en toute discrétion et il y a des travaux en cours.

En avril dernier lors de la 1er audition la dame dit avoir vendu le terrain sans jamais fournir le papier de vente à la demande de l'enquêteur. Mais à la surprise générale, après le retour du dossier pour complément d'enquête lors de la confrontation le mardi 11 juillet, elle tient un discours contraire disant qu'elle a fait un gré à gré a perçu de l'argent. Tandis que celui qui se présente comme représentant de l'acheteur dit n'avoir versé aucune somme d'argent d'où la contradiction entre les deux parties . Même le chef du quartier est passé aux aveux en disant avoir été trompé par le chef Bloc tout en reconnaissant l'inégalité de la transaction.

Il nous est impossible d'entrer dans notre concession à Bangoua où sont enterré nos ancêtres parce-que nous recevons des menaces.

Aujourd'hui les travaux sont effectués sur le terrain en toute illégalité au vu et au su de tous, pourtant nous avons eu une confrontation à la compagnie de bonanjo et une descente sur le terrain le vendredi 14 juillet 2023 à la demande du Procureur.

Nous sollicitons les autorités judiciaire pour un arrêt de travaux immédiat, que justice soit faite et nous puissions rentrer dans nos droits.



Source: www.camerounweb.com