André A., 25 ans, étudiant, a été interpellé dans la nuit de samedi à dimanche après une dénonciation.
La petite Kenzy, 6 ans, et son frère Cédric, 9 ans, ont perdu la vie dans la nuit de samedi à dimanche. Selon toute vraisemblance, les deux enfants, frère et sœur, ont été étranglés. Un double meurtre qui aurait été commis sous le toit familial à Mambanda par Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala IV. Selon une source sécuritaire jointe hier par CT, l’unité de gendarmerie du coin a été saisie par appel téléphonique de l’affaire entre 1h et 2h du matin. « Des éléments sont allés faire les constatations d’usage », explique notre source, qui ajoute qu’une fois sur place, des soupçons ont été émis, qui indexaient André A., 25 ans, étudiant, frère des deux enfants morts.
« L’individu a été interpellé puis conduit à l’unité, où il est passé aux aveux durant son exploitation », confie un officier de gendarmerie à CT, insistant néanmoins sur la présomption d’innocence qu’il convient de conserver à l’intéressé à ce stade de l’affaire. Toujours selon l’officier, la famille concernée a essayé, hier, 3 septembre, d’acheminer les corps au village. Une tentative stoppée par les pandores, en raison du fait qu’une enquête a été ouverte après le double décès. Les dépouilles de Kenzy et de Cédric ont été déposées à la morgue de l’hôpital de district de Bonassama, toujours dans l’arrondissement de Douala IV.
Des questions se posent depuis hier quant au « mobile » du double meurtre allégué : entre autres choses, on évoque la piste d’une secte ou d’une affaire de « portemonnaie magique » dans laquelle quelques obscures conditions auraient poussé le suspect à commettre l’irréparable. Aux dernières nouvelles, André A. est toujours détenu à l’unité de gendarmerie de Mambanda, où l’enquête se poursuit.