Douala : arrêté le sergent-chef du BIR fait des aveux glaçants au commissariat

Faux militaire

Thu, 22 Jun 2023 Source: www.camerounweb.com

La tenue de l’armée ne donne aucunement le droit à celui ou celle qui la porte de piétiner la loi et faire ce qui lui passe par la tête. Il y a des règles précises à respecter, des lignes à ne surtout pas franchir, des abus de pouvoir à éviter absolument. Le faux corps habillé dont l’histoire suit ci-dessous doit déjà l’avoir appris à ses dépens.

« Echouation de schéma », dit comiquement le lanceur d’alertes Nzui Manto pour expliquer que le plan a échoué, quitte à utiliser un mot erroné. L’homme régulièrement moqueur s’est encore essayé à son style narrateur taquin en parlant de l’affaire-ci. Le citoyen se faisait passer pour un militaire.

Les faits se sont déroulés à Douala dans la capitale économique du pays. En effet, « la fille métisse qui cranait au quartier avec son gars sergent-chef du Bataillon d’intervention rapide (BIR) est en larmes. Son gars a été capturé et on dit que c'est un mauvais bandit ? ».

L’informateur se demande sans être vraiment compatissant, « ira-t-elle lui apporter le taro au ngata (terme utilisé pour désigner la prison dans le pays, ndlr) de New Bell ? ». That is the question.

Une chose est sûre pour Nzui Manto, « échouer le schéma (le plan conçu pour le forfait quelconque, ndlr), c'est réussir le concours d'entrée de Kondengui ».

« Il est là comme un enfant qu’on a attrapé en train de voler la viande dans la marmite. Pourtant je suis sûr qu’avant qu’on ne l’arrête il jouait les grands et dangereux. Koo sergent-chef », se moque un autre lecteur sur la toile.

Il se susurre que pour l’instant « le gars ne veut pas vendre la mèche ; mais quand on va le traiter, il va tout dire, même ce qu’il a fait dans les rêves. Il vaut mieux ne pas être à sa place parce qu’il va prendre gros. Et s’il a des complices, tous subiront les conséquences ».

Mais aux yeux d’autres personnes, cet homme est une mine d’or qu’il faut préserver : « Ce gars est un mini professionnel. Il faut le recruter. Il ne veut pas vendre la mèche de ses fournisseurs. C'est le genre de type qu'on envoie en mission sous couverture dans d'autre pays, au moins on sera sûr que les secrets professionnelles nationaux seront bien gardés. La patrie ou la mort ».

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