Un présumé braconnier interpellé avec des crânes de primates en sa possession
• La capture des espèces en voie de disparition est interdite
• Elle est passible d’amende et/ou de peine de prison
• C’est le risque que court le présumé braconnier interpellé
A Douala, la capitale économique et le principal centre d'affaires du Cameroun, un présumé braconnier a été interpellé avec des crânes de primates en sa possession. Les faits se sont déroulés en début de la semaine en cours.
Les primates, du latin primas, signifiant celui qui occupe la première place, constituent un ordre se situant au sein des mammifères placentaires.
Ils correspondent à un ordre de mammifères, regroupant entre autres les singes, les lémuriens, les loris, les tarsiers ou l'Homme. Etymologiquement, le terme signifie « première place » et ne se réfère pas aux caractéristiques de ces animaux.
Conformément à la loi du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la chasse et de la faune, les chimpanzés, gorilles et primates font partie des espèces protégées en voie d’extinction.
Par conséquent, les trafiquants de ces différentes espèces protégées s’exposent à une amende de cinquante mille (50 000) à deux cent mille (200 000) francs CFA et/ou un emprisonnement de vingt (20) jours à deux (02) mois.
Le présumé braconnier est gardé à vue en attendant d’être traduit en justice. Comme le décrit actucameroun.com, l’opération a été menée par les agents de la délégation régionale des forêts et de la faune du Littoral, en collaboration avec la police : « Celle-ci a donc permis de mettre aux arrêts le braconnier en début de semaine en cours. Le butin a été saisi et son présumé propriétaire est gardé à vue », précise la source.
La personne interpelée était en possession d’un (01) crâne de chimpanzé, deux (02) crânes de gorille et cinq (05) crânes de primates. L’enquête est en cours pour déterminer la provenance de ces crânes ainsi que leur destination.
