Douala: des ex-employés de CAMTEL en colère

20472 Camtel100815700 Ils revendiquent leurs indemnisations après leur licenciement intervenu en décembre 2016

Wed, 15 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

Ils revendiquent leurs indemnisations après leur licenciement intervenu en décembre 2016.

Ils ont refait surface hier 14 novembre 2017 après y avoir campé le 26 octobre dernier. Assis devant les locaux de la représentation de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL) à Douala, près de 80 ex-employés sur les 150 que compte le Littoral sont revenus pour trouver une solution concrète à leur situation. Promesse leur avait pourtant été à nouveau faite par le directeur régional de CAMTEL le 27 octobre dernier, afin de résoudre la situation. En vain !

« Face au dilatoire, nous sommes revenus pour exiger à nouveau qu’on paye nos indemnisations », clame un ex-employé. C’est que depuis leur licenciement intervenu en décembre 2016, les ex-employés de CAMTEL ont formé un collectif qui a entrepris à plusieurs reprises un dialogue pour percevoir les indemnisations de ses membres. Il a ainsi saisi les autorités locales pour servir d’intermédiaire avec CAMTEL.

Sauf que depuis lors, les rendez-vous se succèdent sans grandes avancées. Le 2 aout dernier, un rendez-vous est obtenu avec le directeur régional du Littoral, Marcellin Tsaam. Ce dernier a même réclamé une liste comprenant les noms de tous les ex-salariés, ainsi que les différentes revendications. Seulement jusqu’au 2 octobre 2017 rien n’a été fait. Les ex-employés sont toujours sans paye. Interpellé de nouveau, le directeur régional de CAMTEL pour le littoral a demandé deux semaines de plus afin de régler définitivement l’affaire avec sa hiérarchie à Yaoundé.

Malheureusement l’échéance des deux semaines est arrivée à son terme sans aucune suite. Une autre tentative manquée le 18 octobre dernier avec ce même directeur a été la goutte d’eau qui a débordé le vase le 26 octobre dernier. Avec la sortie d’hier 14 novembre 2017, les ex-employés qui ont été dispersés par la police, veulent voir leurs revendications définitivement réglées par la hiérarchie à Yaoundé.

Source: cameroon-info.net