• Erica Mouliom est morte le 15 juillet 2022
• Elle est morte dans un accident avec l’artiste Tenor
• Sa famille accuse l’artiste de l’avoir tué
5 juillet 2021-15 juillet 2022, un an que la jeune Erica Moulioum est parti. La tension est encore vive chez ses proches qui continuent de demander jusice.
En mémoire de la jeune fille arrachée brutalement à la vie en compagnie de l'artiste Ténor, le président de la fondation camerounaise des consommateurs et amis de la famille Moulioum Alphonse Ayissi Abena, certains amis ont déposés des bougies sur le lieu de l'accident à Douala.
Erica Nfiya Mouliom était décédée dans un accident de la circulation impliquant l’artiste Ténor au petit matin du 15 juillet 2021 à Douala, et inhumée dans la région de l’Ouest deux semaines plus tard.
Le rappeur est détenu à la prison centrale de New-Bell, poursuivi pour « homicide involontaire et conduite en état d’ivresse ». Rendu pour la troisième fois devant les juges du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le lundi 6 septembre 2021, ce dernier a plaidé coupable et renoncé à sa demande de mise en liberté provisoire. L’affaire a été mise en délibéré le 13 septembre prochain.
Seulement, la partie plaignante conteste le résultat d’enquête sur le certificat du genre de mort où est inscrit « Dépôt de corps post accident de la voie publique », peut-on y lire.
« A la lecture de ces pièces, personne ne peut dire de quoi elle est réellement décédée. Parce que le médecin a écrit sur cette pièce qu’on est venu lui déposer un corps après un accident de la voie publique. Est-ce qu’elle a eu un choc au niveau thoracique, je peux vous répondre. Est-ce qu’elle a eu un traumatisme crânien, je peux ne peux non plus vous dire oui ou non. Pour nous et même pour le commun des mortels, ça signifie que même le médecin n’a pas dit de quoi elle est décédée… », a décrypté Me Éric Tsamo face à la presse.
Pour sa part, le papa d’Erica Mouliom, déplore le fait que ni Ténor encore moins un membre de sa famille n’ait eu l’initiative d’aller sincèrement présenter les excuses en pays Bamoun, une manière d’essuyer les larmes de la famille : « Je n’ai jamais reçu un coup de fil de quelqu’un de sa famille. Ni moi-même, ni un membre de la famille éloignée… », s’est indigné Jean Georges Mouliom.
L’affaire est à délibérer au Tribunal de Première instance de Bonajo pour le 13 septembre prochain…