Douala : elle échappe à la mort d'entre les mains de son partenaire qui avait tout préparé

Echappee A La Mort Une mort évitée

Thu, 24 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

La victime a été salement amochée, mais elle est en vie. La citoyenne n’en croit pas ses yeux, celui qui disait l’aimer de tout son cœur l’a battue sauvagement, comme elle le témoigne.

Le dimanche 20 juillet, je lui avais dit que je devais aller coiffer ma grande sœur, lui faire la pose, vu que c'est mon domaine et quelques fois lui-même avait déjà eu à m'accompagner là-bas pour faire les livraisons à ma sœur. Cette fois-ci, il a dit que je ne pars pas.

C'est là que je lui pose la question de savoir depuis quand il m'empêche d'aller faire mes pointages, il me dit que si je pars, je vais voir. C'est là que je lui dis que je n'ai rien à me reprocher, je vais aller faire mon pointage, en plus j'avais déjà promis à ma sœur de venir, vu qu'elle devait voyager lundi matin pour Yaoundé. Puis après, il était sorti, moi je cuisinais et je lessivais.

Quand j'ai terminé, j'étais directement allée m'apprêter. Une fois chez ma grande sœur, j'ai commencé directement à la coiffer, il était 17h30 environ, nous avions terminé vers 23h parce que je devais aussi lui faire les brushings sur 2 autres perruques.

Quand j’ai fini, il faisait déjà tard pour rentrer, en plus, il pleuvait, c'est comme ça que ma sœur me demande de dormir et de rentrer le matin, de peur qu'on m'agresse dans son quartier. Lundi matin quand je rentre, je trouve que les enfants n'étaient pas là, son fils et ma fille. Il est allé les laisser chez son grand frère à PK12.

Quand j'entre directement, il ferme la porte derrière moi. C'est comme ça que tout a commencé, il m’a donné des coups de poing au visage, m'a étranglée au point où je n'arrivais plus à respirer. Il me disait : « Marie tu vas mourir, j'ai tout apprêté, tu vas mourir ».

J'avais déjà le sang partout sur mon visage, mes narines, ma bouche, il y avait du sang partout. C'est comme ça qu'il était parti à la cuisine prendre le couteau et allumer sa cigarette en me disant « rien ni personne ne va te sortir d'ici ».

Il avait déjà des sacs dans lesquels il devait emballer mon corps. Il s’appelle Njock Pascy et ça s’est passé à Douala, quartier CCC à son domicile.

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