Douala : fous furieux des gendarmes vengent leur major assassinée, des balles réelles tirées

Il y a environ vingt-quatre (24) heures nous informions de ce qu’une femme gendarme a été éliminée à Douala. L’information a été confirmée par des sources sur le terrain. La citoyenne a passé l’arme à gauche et on ne peut pas dire que c’était une mort naturelle.

Il s’agit comme l’a précisé le lanceur d’alertes Nzui Manto du major Ndjock en service à la légion de gendarmerie de Mboppi Douala. Elle a été « assassinée hier soir par des individus non identifiés. Si l'on parle d'agresseurs qui voulaient lui déposséder de ses objets de valeur, certaines personnes n'écartent pas la possibilité d'un règlement de compte ».

La réaction de ses collègues était vraiment attendue parce qu’on imaginait mal comment ils pourraient ne pas chercher à comprendre ce qui s’est passé pour que leur sœur d’arme meurt si soudainement comme cela.

Manto informe que « le quartier Kotto à Douala a été secoué ce soir par des gendarmes après l'assassinat d'une des leurs hier nuit. Le major Ndjock en service à Mboppi revenait d'une sortie avec son copain lorsqu'elle a été poignardée à l'œil par des individus ».

En effet « ses blessures lui ont été fatales car c'est aux environs de trois (03) heures du matin qu'elle va rendre l'âme sur la route de l'hôpital. Ce soir ses collègues ont décidé de nettoyer le quartier, d'où des coups de feu résonnent depuis plusieurs heures ».

Bien avant, la même source avait alerté qu’à Kotto il y a une « descente musclée des gendarmes. Des habitants se sont enfermés dans leurs maisons. Une personne en tenue a été assassinée hier soir dans le coin ».

Le choc émotionnel des citoyens est palpable : « Ils doivent attendre que l'un des leurs soit touché avant de réagir. Ils ne réveilleront pas leur collègue de cette façon. Mais ils pourront empêcher que cela arrive à l'avenir, juste en assainissant les quartiers, en les débarrassant des délinquants. Ils ne devront plus relaxer des brigands après avoir reçu le whisky. Ils devront venir à l'aide aux populations, car ce qui arrive aux autres peut également nous arriver ».

Il y a vraiment eu de la revanche en l’air comme le raconte cette compatriote qui l’a échappée belle : « Ce que j'ai vécu ce soir au carrefour IPPB ne se raconte pas. J'ai vu l'horreur, il a fallu que je me cache dans la rigole sous un conteneur pendant près de trente (30) minutes pour attendre que la situation à ce niveau se calme et pouvoir rentrer chez moi. C'était horrible, des voitures cassées, les passants recevaient des coups de fouets de matraque lattes ou autres. C'était horrible mais je remercie le Seigneur d'être rentrée saine et sauve. C'est triste ce qui est arrivé à cette dame, aucun corps en tenue ne devrait subir ça mais des innocents ont payé ce soir. Que son âme repose en paix ».