Il y aura eu plus de peur que de mal le 25 juin dernier au quartier Agip. La hauteur des flammes et l’intensité du feu s’est déclaré à moins de dix mètres du mur de clôture des installations de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp). Une de nos sources qui a vécu la scène raconte que c’est grâce à l’aide des populations que le pire a été de justesse évité.
Les populations ont formé une chaîne humaine pour venir à bout du feu qui réduisait en cendres l’atelier de fabrication de fours artisanaux, construits en matériaux provisoires. Toutefois leur action a été perturbée par la présence des câbles électriques de la haute tension qui trainaient au sol.
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Les sapeurs-pompiers étant arrivés sur les lieux l’incendie a fini par être maitrisé autour de 12h30 alors qu’il s’était déclenché aux environs de 11h. L’origine de l’incendie demeure inconnue. Les forces de défense sont descendues sur les lieux.
Les propriétaires de l’atelier ont essayé de chercher au milieu des détritus, ce qu’ils pouvaient récupérer. Au passage la source suscitée rapporte que d’après une riveraine des habitants au quartier Agip ont pris l’habitude de stocker les bidons de carburants frelatés dans leur domicile.