Un élément dangereux dans les mailles de la police
« Ça lui apprendra, espérons qu’il apprenne à devenir plus sage là-bas. Ces voyous nous fatiguent trop dans la rue ». Ce commentaire d’un internaute en dit long sur la nature des faits de l’accusé et la portée de ceux-ci sur la vie des victimes. La justice doit être faite.
Ngantie Frédéric Loïc alias B2O encore appelé Booba, s’il faut le présenter, est un malfrat qui a fait beaucoup de mal à son entourage. L’homme a fait du ravage, comme l’ont déjà témoigné plusieurs individus sur les réseaux sociaux.
Ngantie Frédéric a été finalement capturé et il se trouverait à la gendarmerie de Logbaba à Douala. « Depuis hier, vous êtes une dizaine à m’avoir contacté pour me faire part de vos témoignages retraçant les braquages perpétrés par cet individu et son gang en activité dans les villes de Yaoundé et Douala. Allez tout simplement à la gendarmerie de Logbaba déposer plainte contre ce malfrat afin qu’il retourne pour une énième fois à la prison de New Bell même s’il est clair que sa mère, cadre aux impôts, va faire usage de ses longs bras pour le faire libérer comme souvent », regrette N’zui Manto.
L’activiste ne manque de donner un conseil à toutes les personnes qui font le commerce en ligne : « N’allez jamais seules à la rencontre d’un client pour la livraison d’un article. Celui que vous croyez être un client est parfois un violeur, un bandit ou groupe de bandits comme c’est le cas de Ngantie et sa bande ».
Dans un énième témoignage contre Ngantie, la victime dit par exemple qu’ils l’ont agressé ici à Yaoundé en 2023 mais ils ont été tracés et arrêtés lui et sa bande, ils ont fait la prison un bon moment avant de sortir.
« Nous étions plusieurs à avoir porté plainte contre eux. Nous sommes arrivés jusqu'au tribunal mais on ne nous a jamais dédommagés. L'année dernière, ils ont fait leur procès jusqu'à les libérer sans même nous signaler nous les plaignants de venir au procès. C'est comme ça qu'un jour en allant au tribunal, on nous informe juste qu'ils ont déjà été libérés », se plaint la victime.
Eh oui, la justice camerounaise est le plus souvent manipulée et corrompue. Au grand dam des citoyens lésés dans leurs droits.
