Douala : le gendarme se fait profondément avoir par le violeur

Il se faisait passer à la fois pour un gynécologue en fonction à la clinique IDIMED et un professeur de musique. Il m’a arnaqué 5 millions de francs CFA.

In gendarme,victime du violeur en série Nganmogue Cédric témoigne : "Bjr grand. Moi je vis à Douala, je suis un homme en tenue. Ce vio•leur qui fait la tournée sur ta toile m'a aussi arnaqué plus de 5 millions, il a vécu chez moi 5 mois et il avait des écorces car je sortais l’argent chaque fois sans réfléchir quand il me posait un problème et j’étais constamment malade depuis qu’il habitait avec moi.

Il avait un enfant avec ma petite cousine. C’est derrière elle que je l’ai connu jusqu’à l’héberger chez moi. Quand j’étais malade et hospitalisé à la clinique IDIMED, il est venu me rendre visite et le lendemain, j'ai trouvé dans son sac des fausses cartes de visite où il disait être genycologue et travaillant à la clinique IDIMED.

C’est là que je lui ai dit que c’est du faux et qu’il va faire la prison. Il avait aussi plusieurs faux compte Facebook avec la photo du colonel Didier Mbajeck qui disait être son parrain et qu'il devrait lui parler de moi.

Il m’avait mis en contact avec une personne qui disait être le colonel et on s’appelait souvent, c’est lui qui me demandait toujours l’argent de lui remettre. Et chaque fois que je demandais à le rencontrer, il disait toujours être en mission.

C’est en ce moment où j’ai commencé à déceler l’arnaque et quand j’ai su finalement qui il était, j’ai organisé son arrestation en déposant plainte au Groupement de Bonanjo et le grand frère qui m’avait accompagné porter plainte contre lui a Bonanjo devrait le prendre avec les éléments le jour que je devais lui donner encore de l’argent mais à ma grande surprise, ils ne l’ont jamais capturé.

J’ai compris qu’il les avait payé pour être libre. Et chaque fois depuis 2019 qu’on ne réussissait pas à le prendre, cet ami qui m’avait accompagné à Bonanjo m’appelait toujours pour prendre de mes nouvelles et des actions que je menais. J’ai compris que c’était pour l’informer.

J’avais aussi porté plainte à la brigade de Ndogbon et on avait même tracé son numéro et pisté pendant une semaine, après les gendarmes m’ont dit qu’ils ne l’ont pas pris, finalement j’ai laissé.

Je connaissais aussi 4 filles à qui il a anarqué plusieurs millions la même année que moi en 2019. Elles étaient venues le chercher chez moi, croyant que c’était sa maison et sont tombées sur moi. C’est même moi qui les a informées hier soir de son arrestation. Je ne sais si mon témoignage pourra aider comme je suis à Douala, je ne peux me rendre à Yaoundé pour porter plainte".