Douala: les employés de la Centrale de Logbaba en colère!

Centre Logbalaba Le 1er novembre 2017 ils sont descendus dans les rues de l’arrondissement de Douala 3e

Thu, 2 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

Le 1er novembre 2017 ils sont descendus dans les rues de l’arrondissement de Douala 3e pour manifester leur mécontentement.

On n’en finit pas avec les mouvements d’humeurs qui battent leur plein depuis un bon bout de temps au Cameroun. Hier, 1er novembre 2017, ce sont les employés de la Centrale à Gaz de Logbaba dans la Région du Littoral qui ont manifesté dans les rues de l’arrondissement de Douala 3e. Les employés en colère réclament le paiement de 16 mois de non-application de la convention collective nationale des entreprises relevant de l’exploration, de la production et du raffinage des hydrocarbures. Dans son édition du 2 novembre 2017, le quotidien Mutations indique que cette convention prévoit un salaire de base conséquent aux employés.

«Par exemple les indemnités de logement doivent représenter 40% du salaire de base, la prime de transport comprise entre 60 000 et 100 000 FCFA, selon les catégories, ainsi que la prime de chantier percevable par tout travailleur du secteur de l’exploitation pétrolière. Elle est fixée ici à 20 000FCFA par jour», rapporte notre confrère.

Le Secrétaire général du Syndicat national du forage et assimilés du Cameroun (SNFAC) qui parle de la première manifestation de ces employés du 17 octobre dernier, indique que c’est la Société nationale des hydrocarbures qui avait assuré la médiation. Celle-ci avait même réussi à ramener les parties concernées autour de la table des négociations.

Aux sorties desdites négociations les responsables de la société avaient déclaré qu’ils devaient procéder au paiement. Seulement quelques temps après, il y a plutôt eu licenciement d’une équipe d’ouvriers. Le quotidien précise que ces derniers n’ont perçu aucune indemnité.

Pour ce nouveau mouvement d’humeur, on apprend que les responsables de la Centrale ont donné rendez-vous aux plaignants ce jour, pour parapher le document à partir duquel ils vont payer tous les droits légaux des travailleurs.

Source: cameroon-info.net