C'est le bilan d'une opération conduite ce mardi 8 Mai 2018 par le sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui. Cet acte d'assainissement doit permettre de libérer les entrées de cet espace marchand, renseigne la CRTV.
Le marché New-Deïdo était devenu un haut lieu du désordre urbain dans l’arrondissement de Douala 1er. C’est pour cette raison que monsieur le préfet a instruit le sous-préfet de descendre pour remettre un peu d’ordre dans cet espace marchand. Cette descente s’est matérialisée ce mardi par des casses des comptoirs encombrants l’entrée du marché.
Les vendeurs du marché de Deido expliquent qu’ils s’acquittent des frais de propreté journaliers à raison de 100 FCFA par personne. Ils font savoir également qu’ils paient aussi les droits de place journaliers de 100 FCFA. Ils estiment en outre que le prix de la location des boutiques à l’intérieur du marché est beaucoup trop élevé pour les petits commerçants. «Il faut débourser mensuellement au moins 30 000 FCFA pour une boutique à l’intérieur du marché. C’est cher», renseigne un commerçant.
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«Nous sommes dans une cité et cela veut dire qu’il y a des règles que tout le monde doit observer, sinon la vie devient impossible dans cet espace. Si chacun doit se mettre n’importe où pour vendre n’importe quoi, ça ne marche pas. Il y a des marchés pour cela : marché central, Sandaga, New Deido où les gens peuvent aller vendre. Mais ils préfèrent le faire sur la voie publique. Nous allons y mettre un terme», martèle le sous-préfet.
En 2017, un budget de 6 milliards de FCFA avait été voté pour la construction du marché de Deido, avec un apport sur fonds propres de la Communauté Urbaine de Douala évalué à 600 millions de FCFA, et un prêt du FEICOM de l'ordre de 5,4 milliards de FCFA.
Un accent a été mis sur les fonctionnalités des bâtiments qui vont être construits : un marché de proximité, intégrant toutes les fonctions du marché tel que nous les retrouvons dans notre cadre social. L'intégration de la friperie et même la prise en compte des personnes à mobilité réduite pour une meilleure utilisation des bâtiments seront étudiées minutieusement.