Douala : un boucher furieux sort la machette devant cinq gendarmes et fait un massacre

C’est encore l’une de ses nombreuses injustices qui se passent sur le territoire. Sauf que cette fois-ci, le voyou n’a aucunement l’air d’avoir peur. Il fait en sorte que tout le monde sache que tout lui est permis grâce à ses soutiens bien placés qui font tout pour le mettre dans des conditions idéales pour commettre ses forfaits.

Le frère de l’une des victimes du bandit témoigne : « Lui, c’est Wambo Tabako Nicael dit "Général". Il est boucher, vendant la viande de porc au marché Ndokoti. Il est apparu de nulle part dans la vie de mon grand frère et a décidé de lui arracher ce qui lui revenait de droit (une partie de son terrain).

Il a refusé de se présenter au tribunal quand on le convoquait mais a proféré des menaces de morts à l'endroit de l'ayant droit en lui rappelant qu'il avait du soutien, qu'il allait le découper avec la machette et que personne ne lui fera rien car il est très protégé.

Face à ces menaces, la victime a porté plainte à la gendarmerie et Wambo a été convoqué le 25 avril dernier par cette gendarmerie. Une fois de plus, il ne s'est pas présenté et le commandant a donc décidé d'envoyer le jeudi 04 mai passé cinq (05) gendarmes pour aller l'arrêter accompagné du plaignant.

C'est donc lors de cette détente que Wambo se sert de la machette pour couper mon frère devant cinq (05) gendarmes et c'est la population qui va même neutraliser le monsieur. Il a été arrêté mais libéré seulement quelque temps (environ trois heures) après son crime, grâce à ses soutiens.

Le commandant aurait dit que s'il faut qu'on l'arrête de nouveau, il faut faire une plainte. La plainte a été faite au parquet de Bonandjo, et une autre dans la même gendarmerie. L'avocat dit que le monsieur est très protégé, qu'il faut mettre beaucoup d'argent. Rien ne bouge.

Même chose avec la plainte au tribunal mais au final on dirait que même l'avocat protège le criminel. Monsieur Wambo a été aperçu dimanche à la guérite de l'hôpital général en train de vouloir entrer là où mon frère est en réanimation.

Il y a un seul gendarme, le chef d'équipe qui était allé sur le terrain qui dit même être à mesure de témoigner, mais même l'avocat le décourage. S’il vous plaît nous voulons que vous nous aidiez à mettre la pression pour que les autorités prennent leur responsabilité et qu’il soit mis hors état de nuire. Le monsieur est encore plus dangereux grâce à cette impunité ».